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- Charlie Réné | Crée le 03.12.2018 à 04h32 | Mis à jour le 03.12.2018 à 04h32ImprimerChez les gilets jaunes, certains se définissent comme « citoyens du monde », d’autres « résistants au gouvernement oppresseur ». Ph. Cyril TerrienSocial. À Moselle, samedi matin, des Calédoniens ont voulu grossir les rangs du mouvement national, et porter des revendications locales. Marges, monopoles, taxes… Discours hétéroclites pour ras-le-bol commun.
«Apolitique ». Le terme est de tous les rassemblements ces derniers temps. Mais samedi matin à Moselle, il a été érigé en règle d’or. Sous la tonnelle dressée à quelques pas du gouvernement, c’est d’ailleurs une des seules conditions pour prendre le micro : « On n’est pas là pour faire de la pub pour tel ou tel parti, on est là pour dire ce qui ne nous va pas » résume un des organisateurs de ce « premier rendez-vous » des gilets jaunes du Caillou.
Les drapeaux français, Kanaky ou syndicaux ne sont pas les bienvenus. « Notre couleur, c’est le jaune, rien d’autre », affiche le groupe Facebook à l’origine de l’événement, qui compte plus de 4 500 membres.
Ils étaient finalement un peu plus de 200 à Moselle. « Deux ou trois fois plus sur toute la matinée », fait valoir un organisateur, satisfait « quand on sait que les Calédoniens sont durs à mobiliser ». L’idée est simple : soutenir et « surfer sur la vague » du mouvement national lancé mi-novembre, qui a attiré des dizaines de milliers de personnes dans les rues et sur les ronds-points. « En France, ils sont toujours là, à la Réunion aussi, ça part à Tahiti, il y a quelque chose qui se passe, s’enthousiasme une quinquagénaire à la tribune. A notre tour de dire aux politiques qu’on ne veut plus d’eux ! ».
Défiance envers les élus
« Servir le peuple, pas l’asservir »,
« stop au racket », « Macron Démission » Beaucoup des slogans font écho aux « nationaux » et témoignent d’une défiance envers une « classe politique qui se fout des gens et sert les intérêts de petits groupes ». Au micro, le discours se localise et se diversifie. La vie chère, les inégalités et les « surtaxes » tiennent le haut du pavé, mais chacun y va de son « ras-le-bol ». « Banquiers voleurs » et « maison de retraite hors de prix », vaccins tueurs » et loyers « asservissants », contrôle des marges « qui tue l’économie » ou, au contraire, commerçants « qui s’engraissent », pesticides « partout » et « grandes familles au-dessus des lois » Un concert de coups de gueule agrémenté d’appels à « l’organisation citoyenne ».
Arrivé en fanfare avec un groupe de motards, Johnny Etile, ancien de la campagne de Sonia Backès, et habitué des rassemblements de foule parle, lui, d’insécurité et de « participation de tous les Calédoniens à la vie du pays ». Discours hétéroclites, donc, mais appel à l’union systématique. Seul juge : l’applaudimètre.
Des actions, oui
bloquer les examens, non
« Il ne s’agit pas seulement de se soulager, il faut agir », lance Marc, retraité de la fonction publique, persuadé que « sans coup de pied, la fourmilière ne bougera pas ». Les organisateurs, qui disent avoir déjà déposé un cahier de revendications au haussariat, comptent bien « obtenir des réponses positives » des institutions. A quelles questions ? Les revendications principales ont été définies lors de réunions de préparation. « Des mesures pour le pouvoir d’achat, contre les abus des élus, pour les retraites, contre les monopoles, pour une politique écologique, une assemblée citoyenne », liste Manu, dont le fils est à l’origine de l’appel. Sans réponse, des actions, promettent les gilets jaunes qui ont paralysé de nombreux axes routiers en Métropole. « On n’est pas là pour bloquer les examens ou les Calédoniens, mais on fera en sorte d’être entendu », promet Manu.
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