A trois jours du premier tour de scrutin, l’état-major de Générations NC a fait l’état des listes que le jeune parti a constituées dans leur intégralité, des listes d’ouverture dans lesquelles figurent des adhérents du mouvement, et enfin de celles qui, au titre de leur engagement non-indépendantiste, ont le soutien du mouvement.

Première catégorie, les listes estampillées Générations NC. Elles sont au nombre de sept et couvrent les quatre communes du Grand Nouméa ainsi que trois communes de La Foa et de ses alentours.

Dans l’agglomération, Nina Julié est tête de liste au Mont-Dore, Cynthia Jan tête de liste à Dumbéa, Emmanuel Bérart tête de liste à Nouméa, et Nicolas Fidjalkowski à Païta. A La Foa, Nicolas Metzdorf tire aussi une liste entièrement composée de militants Générations NC, même chose à Farino avec Lute Barbou, et à Moindou avec Christian Micouleau. « Notre mouvement a été fondé il y a neuf mois et nous avons déjà réussi à nous implanter suffisamment fortement dans sept communes », se félicite Nicolas Metzdorf.

Deuxième catégorie de listes, celles dites d’ouverture ou d’entente communale, mais soit tirées, soit composées en partie de candidats Générations NC. On y trouve Koné autrement conduite par Edwin Billiet, membre du bureau exécutif de Générations NC ; Poya Neko Horizon 2026, conduite par Jacques Bousquet avec, en deuxième place Teura Mercier, déléguée du parti ; Boulouparis pour vous conduite par Pascal Vittori ; Mouvement citoyen à Pouembout, pilotée par Jacques Peraldi avec des colistiers Générations NC.

Troisième catégorie, les listes que Générations NC soutient sans participation. Ainsi Renouveau pour Bourail, conduite par David Ugolini ; Bwapanu en avant à Kaala-Gomen, conduite par Vincent Jizdny ; 100 % Ouégoa, liste conduite par Caryl Normandon ; Construisons ensemble Koumac qui a pour tête de liste Marie Yacintha Santino ; à Poindimié, la liste de Christian Toumidou Poindimié osons le changement ; et enfin la liste d’Alcide Ponga à Kouaoua.

Cette démarche de soutien à des listes tirées par des personnes pouvant être par ailleurs des concurrents obéit à une logique politique. « Ces élections arrivent quelques mois seulement avant le deuxième référendum », souligne Nicolas Metzdorf. « Les indépendantistes ont choisi d’en faire un test en vue du rendez-vous du 6 septembre. Dans ces conditions, il est normal que nous apportions notre soutien aux forces loyalistes partout où nous le pouvons. »