azerty

azerty

qwerty

qwerty

    Nouvelle Calédonie
  • Philippe Frédière | Crée le 20.10.2020 à 04h33 | Mis à jour le 20.10.2020 à 04h33
    Imprimer
    Sébastien Lecornu met à profit sa quatorzaine pour traiter les dossiers ultramarins et avoir des rencontres virtuelles avec les locaux.
    Politique. Avant de finir sa quatorzaine vendredi soir, Sébastien Lecornu effectue des rencontres virtuelles avec les responsables locaux

    Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, n’a plus que quatre jours de quatorzaine à endurer au haut-commissariat. Il doit faire sa première apparition publique samedi 24 octobre au matin pour une cérémonie au Monument aux morts.

    Depuis son arrivée, le vendredi 9 octobre, il est confiné dans deux dépendances de la résidence du haut-commissariat avec ses quatre collaborateurs. Tous font l’objet d’un suivi médical rapproché et de dépistages réguliers. Le ministre ne peut sortir, dans les jardins du haussariat, que le temps de quelques activités sportives ou de détente en respectant les gestes barrières.

    Durant sa première semaine de présence, Sébastien Lecornu a consacré une grande partie de son temps à ses obligations de ministre des Outre-mer : la crise sanitaire qui frappe la Guadeloupe et la Guyane, les dossiers brûlants de ces différents territoires.

    Visioconférences

    Ce n’est que ce week-end qu’il a entamé un important travail de préparation de son séjour calédonien en rencontrant d’abord par visioconférence les parlementaires calédoniens. Puis, il y eut Thierry Santa, président du gouvernement, Roch Wamytan, président du Congrès, le président du Sénat coutumier (lire également en page 6). Il doit y avoir les trois présidents de provinces, les responsables de partis et les représentants de groupes politiques représentés au Congrès .La partie très officielle et publique de son séjour débutera samedi. Le ministre des Outre-mer devrait se rendre dans les trois provinces la semaine prochaine.

    La fin de son programme n’est pas encore officiellement arrêtée. Logiquement, et si les différentes rencontres en amont sont constructives et un tant soit peu convergentes, il tentera sans doute de réunir tout le monde autour d’une grande table. Mais à ce stade, cela n’a rien de certain tant certaines positions affichées dans chaque camp se sont récemment révélées difficilement conciliables.

    philippe.frediere@lnc.nc

    Lire aussi en page 6

    Le sénateur Pierre Frogier demande à Sébastien Lecornu dans une lettre ouverte de « renouer avec l’esprit et la démarche initiée par Michel Rocard qui affirmait le 5 mai 1998 ; « l’accord de Nouméa concerne bien plus que la Nouvelle-Calédonie, c’est un acte de civilisation. »

    Dans cette lettre, le signataire de l’accord de Nouméa rappelle avoir toujours considéré que le processus des Accords de Matignon puis de Nouméa était « fragile et précieux. Et risquait de se fracasser sur un référendum qui, dans sa brutalité majoritaire, ne nous apporterait aucune solution d’avenir. »

    Et d’ajouter que c’était « sans compter les conditions dans lesquelles s’est déroulé le scrutin du 4 octobre qui auront entaché durablement cette volonté de construire ensemble. Les pressions, les insultes, voire les menaces proférées par les militants favorables à l’indépendance ont émaillé cette journée dans le but de dissuader et d’effrayer les électeurs de l’autre camp. »

    Pierre Frogier estime que ces agissements ont eu lieu « dans l’indifférence totale du représentant de l’Etat. » Et de citer encore Michel Rocard : « Personne ne peut avoir dans la tête que la question qui sera posée à ce référendum soit choisie de manière à diviser les Calédoniens en deux paquets égaux. Parce que là, c’est sûr qu’ils recommenceront à se taper dessus. »

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner