Politique. Il y a dix ans, c’est au Kuendu Beach que « tout a commencé ». Les dirigeants de Calédonie ensemble estimaient donc logique de souffler les dix bougies du parti à l’endroit même où s’est déroulé le congrès fondateur de ce qui est devenu « la première force politique du pays », avec un fichier revendiqué de « 13 000 adhérents et sympathisants », précise Philippe Michel.

Comment le secrétaire général du parti explique-t-il cette position de premier de la classe ? En faisant un peu d’histoire récente et en remontant à 2004, lorsque feu l’Avenir ensemble « fédérait toute l’opposition au système Lafleur, portait un projet nouveau et militait pour l’application pleine et entière de l’accord de Nouméa ». Calédonie ensemble, qui s’est ensuite constitué sur les restes de cette première mouture, « n’a jamais dévié de ses engagements : la défense d’une politique de solidarité, la mise en place de réformes sociales, l’ouverture à la concurrence et la défense de l’environnement avec l’inscription du lagon au patrimoine mondial de l’Unesco » détaille Philippe Michel.

Autre constante, selon le ponte du parti : « un positionnement politique qui n’est pas celui de la confrontation mais du dialogue permanent » vis-à-vis de ses adversaires politiques, en tout cas indépendantistes. Le succès de Calédonie ensemble tient aussi à « son ancrage » sur l’ensemble du pays, contrairement à d’autres formations politiques « recroquevillées sur le Grand Nouméa. La Nouvelle-Calédonie a changé, on a changé en même temps qu’elle, en dépit de toutes les critiques. » Preuve en est : « si on n’est pas présent sur le terrain, on s’étiole immanquablement », assure Philippe Michel avec un chiffre à l’appui : « plus de 150 réunions effectuées en trois mois dans le cadre de la campagne pour le « non » au référendum ».

Samedi matin, l’anniversaire débutera dès 7 h 30. Les discours se dérouleront à partir de 9 h 30 et l’après-midi sera consacrée à des animations sportives et musicales.