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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 27.05.2020 à 04h27 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h27
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    Charles Washetine (au centre) et ses camarades du FLNKS se sont félicités du travail réalisé par la cellule des relations extérieures du Front intervenue tant à l’ONU qu’auprès du Groupe Fer de lance mélanésien. Photo Y.M
    Politique. Les membres du Front dénoncent « l’instrumentalisation faite par l’Avenir en confiance » de la crise sanitaire. Pour les indépendantistes, la concertation n’existe plus.

    «C’est une situation inédite, tout le monde aurait dû être associé ». Après avoir félicité la population calédonienne pour son « sens des responsabilités et du civisme » face au virus Covid-19, les membres du FLNKS ont, hier devant les médias, vu rouge. Le sujet avait été abordé lors d’un bureau politique élargi tenu vendredi à Dumbéa.

    « Nous déplorons la manière dont est gérée la situation sanitaire (je ne veux pas parler de « crise sanitaire ») » a lancé Charles Washetine, porte-parole du Palika, parti actuellement à l’animation du Front. « Nous déplorons notamment l’instrumentalisation qui en est faite par l’Avenir en confiance et ses responsables au sein des institutions de la Nouvelle-Calédonie, au gouvernement comme en province Sud. Une instrumentalisation qui s’est traduite par une communication à sens unique « confiscatoire », « autocentrée », sans concertation avec les autres institutions du pays sinon avec comme seul partenaire le haut-commissaire ». Pour l’élu Charles Washetine, « la collégialité, qui a été pourtant la pierre angulaire du discours de politique générale du président Santa, a volé en éclats ». Idem pour « les grandes réformes, exit ». Une des composantes du FLNKS, l’Union calédonienne, abordera ce sujet samedi à Koné, lors d’un comité directeur. En outre, la déclaration de son président Daniel Goa à travers une longue lettre ouverte aux Calédoniens, a soulevé des questions qui seront débattues lors d’un congrès du FLNKS fixé avant le référendum. « Nous n’avons pas à polémiquer » ajoute le porte-parole du Palika. L’UC Daniel Goa avait demandé le « renvoi » du haut-commissaire.

    « La victoire du Oui est à portée de main » ont insisté hier les membres du FLNKS prêts à commenter la position forte arrêtée par le bureau politique élargi à Dumbéa.

    Référendum

    Lors de cette réunion en fin de semaine dernière, le Front avait décidé « que le bureau politique mandate les deux groupes indépendantistes au Congrès (l’UNI et l’UC-FLNKS et Nationalistes, NDLR) pour saisir le haut-commissaire d’une demande du report de la deuxième consultation » (Lire notre édition de samedi). Une intervention voulue « le plus rapidement », a ajouté Charles Washetine.

    Plusieurs motifs sont avancés. Par exemple, le temps réduit de la campagne référendaire cette année - « que deux mois, au lieu des cinq mois » en 2018 - en raison du second tour des élections municipales le 28 juin. De fait, le FLNKS milite pour la tenue d’un référendum, non pas le 6 septembre, mais à la fin octobre ou début novembre.

    D’ailleurs, les militants du Front ont programmé une convention le 18 juillet en vue de la restitution de travaux sur trois thèmes : le projet politique, « les questions qui préoccupent les Calédoniens » ainsi que sur « le calendrier et l’organisation de la campagne ».

    A l’horizon, apparaît d’abord le second tour des élections municipales, un enjeu, puisque le FLNKS voit cette échéance de proximité comme un tremplin vers la consultation. Une nouvelle fois, dans les communes pouvant basculer dans le camp loyaliste, à l’image de l’Île des Pins ou Kouaoua, le Front, par la voix de Charles Washetine, a invité les représentants locaux indépendantistes à associer leurs forces.

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