Il y avait bien, avant le scrutin, une incertitude concernant le sort de Koumac. Si le maire sortant, Wilfrid Weiss, caracolait en tête à la sortie du premier tour (43,31 %), l’alliance de Marie-Hyacintha Santino (30,93 % au premier tour) avec Jean-Charles Monefara de l’UC (17,46 %) semblait être en mesure, arithmétiquement du moins, de faire tomber le maire sortant.

L’Uni avec un score de 8,2 % au premier tour, n’avait de son côté laissé aucune consigne de vote. De quoi faire tomber Wilfrid Weiss ?

Il n’en a rien été. Le maire rempile finalement pour un troisième mandat. Une victoire à l’arraché puisque seulement 42 voix séparent la liste de Wilfrid Weiss (987) de celle de de Marie-Hyacintha Santino (945).

Si le report de voix de l’UC en faveur de Marie-Hyacintha Santino semble avoir fonctionné, le silence de l’Uni est finalement lourd de conséquences. « Nous avons pris un risque en repartant seuls, a reconnu l’élu. La commune reste donc dans sa continuité d’investigations et de travaux ». Un maire fier de ses « colistiers et de ses colistières qui vont donc repartir pour 6 ans », et conscient que ce vote serré est dû au fait « qu’il n’y a pas eu d’alliance, contrairement à l’autre liste qui a gagné 85 voix de plus ».