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    Nouvelle Calédonie
  • ENTRETIEN AVEC Christine Gibbs Stewart, directrice générale d’Austmine
    Propos recueillis par Yann Mainguet | Crée le 08.06.2019 à 04h32 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h29
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    Pour Christine Gibbs Stewart, d’Austmine, l’idée est de connaître le réseau et les capacités présentes en Nouvelle-Calédonie, et ainsi de renforcer les relations dans le futur. Photo Thierry Perron
    De passage cette semaine en Nouvelle-Calédonie, Austmine, groupement d’entreprises australiennes, promeut les nouvelles technologies et l’innovation dans le secteur minier. Sa dirigeante s’est fortement intéressée au projet Lucy de Vale NC lors d’une visite sur le terrain.

    Les Nouvelles calédoniennes : Austmine est déjà venu en Nouvelle-Calédonie en 2015 et en 2017. L’actuelle visite est-elle particulière ?

    Nous avons été invités par l’AMD, l’Association de maintenance durable en Nouvelle-Calédonie. L’objectif est vraiment de comprendre les besoins de l’industrie minière et de la maintenance sur le territoire.

    Un accord de coopération a été signé avec l’AMD en 2016, ce qui a permis de rassembler les membres respectifs et de comprendre les besoins des différentes industries.

    Que peut apporter Austmine dans le contexte calédonien ?

    Austmine est un cluster (regroupement, NDLR) d’entreprises australiennes du secteur des équipements, des technologies et des services dans le domaine de la mine et de la maintenance. Des sociétés australiennes travaillent déjà ici, en Nouvelle-Calédonie, avec des entreprises locales, et sont spécialisées dans la sécurité, l’ingénierie, les services... Par exemple, Komatsu ou Caterpillar, des sociétés très connues, travaillent avec la Calédonie depuis l’Australie. Au cours des dernières années, avec la construction des usines ici, les relations se sont intensifiées.

    Regardez-vous plus précisément le gigantesque projet Lucy de Vale NC ?

    Oui, le projet Lucy est vraiment d’un grand intérêt pour Austmine. Ce projet (un programme intégrant un procédé innovant qui permet de stocker des résidus secs, dont l’investissement s’élève à 600 millions de dollars US, NDLR) est une première mondiale. Nous sommes allés le visiter mercredi. Une entreprise australienne, McLanahan, est déjà impliquée dans ce projet Lucy qui est dans sa phase de test pour le moment.

    Quel regard portez-vous sur le monde minier calédonien ?

    La vraie différence, c’est qu’en Nouvelle-Calédonie, au niveau de la mine, il y a un focus sur le nickel. Alors qu’en Australie, le champ est beaucoup plus vaste au niveau des richesses minières, et, point important d’ailleurs, dans notre pays, il y a un grand intérêt pour les nouvelles technologies, avec, par exemple, les camions sans conducteur, c’est en développement.

    La Calédonie est-elle à la pointe, ou souffre-t-elle de retards ?

    Même si la dimension technologique dans les mines en Nouvelle-Calédonie n’est pas aussi avancée qu’en Australie, il y a tout de même des nouvelles technologies présentes sur le terrain. Comme les drones sur la mine de KNS fournis par une entreprise australienne, c’est encore en phase initiale.

    Voyez-vous de nouvelles formes de coopérations possibles entre la Calédonie et l’Australie dans le domaine minier ?

    Oui, absolument. Puisque le premier atelier que nous avons tenu avec l’AMD était sur le thème de l’innovation, sur les différents produits et services que nous pouvons apporter. Un point sur l’application des nouvelles technologies, et les échanges possibles. Par exemple, des entreprises australiennes ont développé des technologies qui permettent d’avoir des procédés automatiques de prospection. La formation a été un autre grand thème abordé lors d’un deuxième atelier, un thème où l’on peut trouver des synergies entre la Nouvelle-Calédonie et l’Australie.


    Un cluster de 580 entreprises

    Austmine est le principal organisme industriel du secteur australien de l’équipement, de la technologie et des services miniers (METS), avec 580 entreprises membres dans tout le pays. « L’Australie conserve sa position de leader mondial de l’innovation dans le secteur des ressources naturelles », selon ses informations.


    2 000 employés

    Labellisée fin 2010, AMD (Association de maintenance durable), est une grappe d’entreprises spécialisées dans le domaine de la maintenance (industrielle, bâtiment, tertiaire). Composé de 55 membres, le cluster AMD compte 2 000 employés, et affiche un chiffre d’affaires de 24 milliards de francs.

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