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    Nouvelle Calédonie
  • Ph.F. | Crée le 08.05.2020 à 04h30 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h28
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    L’exportation de minerai est actuellement la seule activité rentable des métallurgistes. Photo : archives LNC
    Justice. La province Nord demande d’annuler une autorisation octroyée à la SLN d’exporter du minerai de nickel à basse teneur vers le Japon et la Chine. Mais le tribunal administratif ne va sans doute pas y faire droit.

    La guerre de la doctrine nickel continue. Le dernier épisode en date s’est déroulé jeudi matin devant le tribunal administratif, mais la province Nord a peu de chances d’emporter cette manche-là. Elle a exercé devant la justice un recours pour obtenir l’annulation d’un arrêté pris en avril 2019 par le gouvernement (son président était Philippe Germain) autorisant la SLN à exporter du minerai pauvre à destination de la Chine et du Japon.

    Cet arrêté avait été pris après un avis favorable du comité du commerce extérieur minier, par quatre voix pour et deux contre. Motif ? Avec l’effondrement des cours, les usines métallurgiques locales ne rapportent plus d’argent. Au contraire elles en perdent et cherchent par tous les moyens à maximiser leurs exportations de minerai pauvre à destination des usines extérieures à faible coût de production pour produire tout de même du cash.

    La SLN est dans ce cas. Elle a toujours exporté des minerais, notamment vers le Japon et son partenaire historique Pamco.


    Mise en valeur

    L’arrêté pris le 27 fevrier 2019 ouvrait une fenêtre d’exportation d’environ 37 millions de tonnes de minerai pauvre, sur une période de plusieurs années. Dans son argumentaire, la province Nord a fait valoir la violation du schéma de mise en valeur des ressources minières, qui privilégie la transformation locale car beaucoup plus génératrice d’emplois et, quand les cours sont élevés, de valeur ajoutée pour le pays. Elle a avancé également le manque de traçabilité des volumes extraits et exportés.

    Ces différents arguments ont été écartés tour à tour par Madame Peuvrel, le magistrat chargé de conseiller le tribunal. Ce qui l’a conduit à préconiser le rejet de la demande d’annulation. Le tribunal devrait rendre sa décision jeudi 28 mai.

    En 2019, le Conseil d’Etat avait eu à examiner le même type de requête, émanant aussi de la province Nord, et il avait également rejeté les demandes.

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