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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 25.05.2019 à 04h26 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h33
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    « Les femmes déposent de plus en plus plainte, mais également des hommes. C’est pourquoi il vaut mieux parler de violences conjugales », a noté, hier, le procureur.Archives LNC
    Justice. Cette semaine, les procès pour violences conjugales se sont encore succédé au tribunal correctionnel. Récidive, menace, coups, usage d’armes… Le profil des prévenus est toujours aussi inquiétant.

    Les audiences au tribunal correctionnel se suivent et se ressemblent. Cette semaine encore, plusieurs prévenus ont défilé à la barre, jugés pour des violences conjugales. Parmi eux, bon nombre de (multi) récidivistes. En témoigne un homme reconnu coupable de coups accompagnés de dégradation de biens à l’encontre de sa compagne. Les faits remontent au 25 septembre dernier. Le couple vit alors en Brousse, lorsque la femme, qui avait déjà porté plainte pour violences, décide de le quitter et de repartir s’installer dans le Grand Nouméa. Un choix pour le moins mal digéré par le prévenu, dont le sang ne fait qu’un tour. Il suit et intercepte sa concubine, lorsqu’elle est au volant, puis la menace avec un couteau avant d’exploser les vitres de son véhicule « pour qu’elle revienne ». Sans surprise, la femme refuse… Et finit giflée et frappée à plusieurs reprises par cet homme déjà connu de la justice. « Vous avez été jugé pour des vols, des dégradations et pour viol. Qu’est-ce qu’on va faire de vous ? interroge la présidente du tribunal Evelyne Camerlynck. « Les femmes sont violentées car pour vous ce sont des objets. Malgré votre condamnation pour viol en 2011, je vois qu’en 2019, vous n’avez tiré aucune leçon. Quelqu’un qui viole, qui tape, c’est quelqu’un de lâche car il s’en prend toujours à une personne plus faible physiologiquement. »

    Alors que le procureur requiert une peine de dix mois d’emprisonnement, la présidente décide « d’être plus sévère » et le condamne à un an de prison ferme. « C’est le tarif. Je n’ai pas pitié de gens comme vous car vous n’en avez eu aucune envers elle. »


    « Scènes apocalyptiques »

    Nouveau dossier, même profil de prévenu. Là encore, une histoire de violences conjugales avec arme blanche. Le 18 novembre 2016, à Nouméa, un homme rentre à son domicile après un début de soirée arrosée avec des collègues. Très vite, il s’en prend à sa femme installée devant la télévision. Il la plaque au sol et, armé d’un couteau, la menace, puis la « pique » dans le cou et dans la main. Il l’attrape ensuite par le short et la jette dans la douche. A ce moment-là, la victime s’évanouit. Lorsqu’elle reprend connaissance, la compagne se retrouve dévêtue allongée sur le canapé, perdant encore du sang. Le prévenu lui glisse alors cette phrase glaçante : « Je vais te regarder mourir à petit feu ». Finalement, la victime parviendra à s’échapper et à porter plainte. A la barre, le prévenu, qui a déjà effectué quatre passages au Camp-Est, a reconnu les faits qui se sont encore produits sur fond d’alcool. « Vous avez un fond violent et un problème avec la boisson », a résumé la présidente.

    Le procureur de la République a quant à lui fustigé le comportement du prévenu qui a tenté de fuir la justice. « Il voulait échapper à ces responsabilités alors que les scènes décrites sont apocalyptiques et cette humiliation est absolument terrifiante. » Alexis Bouroz requiert ainsi 18 mois de prison dont huit avec sursis. Au terme des délibérés, le prévenu écope de la même peine mais assortie de 10 mois de sursis avec obligation de soins et mise à l’épreuve. Une peine qui sera purgée avec un bracelet électronique.

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