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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 08.09.2020 à 04h26 | Mis à jour le 08.09.2020 à 04h26
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    L’homme n’a pas respecté son confinement et est allé agresser le compagnon de son ex-femme. Photo archives LNC
    Faits divers. Alors qu’il devait respecter une quatorzaine, un homme s’en est pris au compagnon de son ex-femme avec une barre de fer, prenant le risque d’introduire le coronavirus. Il sera jugé d’ici un mois.

    Il n’a attendu que cinq jours après son arrivée au pays pour s’échapper de sa chambre d’hôtel où il devait rester en confinement quatorze jours. Un homme d’une quarantaine d’années a été présenté vendredi devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour avoir violemment agressé le compagnon de son ex-femme et pour des appels et des messages malveillants et répétés adressés à celle-ci. Il risque une lourde peine de prison.

    Si la juridiction a décidé de maintenir le contrôle judiciaire ordonné par le juge des libertés et de la détention en attendant son procès, le 9 octobre, la présidente, Lise Prenel, a tout de même levé un coin du voile sur cette affaire.


    Un divorce mal supporté

    L’histoire commence par une rupture. L’homme vient de s’installer en Polynésie française quand il apprend que sa femme, avec qui il partage sa vie depuis plus de vingt ans, le quitte pour un autre homme. L’annonce du divorce ne passe pas du tout chez ce quadragénaire qui se met à harceler puis à menacer son ex-femme.

    Des appels et des messages sur les réseaux sociaux à toute heure du jour et de la nuit qui vont finir par lui pourrir la vie. Pire, celui avec qui elle a eu deux enfants va passer des paroles aux actes. Qu’importe que le monde traverse une crise sanitaire sans précédent et que la Calédonie applique un protocole sanitaire très strict à l’arrivée. Le 15 août, l’homme pose un pied à La Tontouta, en provenance de Métropole. Pris en charge à son arrivée comme les autres passagers du vol, il est conduit au Méridien.


    Gazé à la bombe lacrymo

    Le 20 août au matin, un habitant de Magenta entend du bruit dans son appartement. La porte de chez lui s’entr’ouvre… Un homme, masqué, fait alors irruption et l’asperge de gaz lacrymogène. La victime, qui n’est autre que le nouveau compagnon de l’ex-épouse, est étranglée jusqu’à perdre connaissance. Puis tabassée avec une barre de fer. Il y a du sang partout dans le salon. « Mon client a cru sa dernière heure arriver. Il avait en face de lui quelqu’un d’extrêmement déterminé », commente l’avocat Me Jean-Victor Bonifas. La victime doit finalement son salut à l’intervention de deux voisins, alertés par les cris et par les bruits, qui réussissent à mettre en fuite l’agresseur. « Il a été touché à la tête et a été hospitalisé au Médipôle. Il est aujourd’hui extrêmement choqué d’avoir été agressé d’une telle manière chez lui », poursuit son conseil.

    La police nationale, saisie de l’affaire, se met immédiatement en quête de l’agresseur. Les enquêteurs retrouveront sa trace… dans sa chambre d’hôtel. À sa sortie de confinement, après avoir été testé négatif, le quadragénaire est interpellé et placé en garde à vue au commissariat avant d’être déféré au parquet. Outre les violences et le harcèlement de son ex-femme, le suspect sera également jugé pour mise en danger d’autrui. Car en s’échappant de la quatorzaine, l’homme a fait peser un risque inouï au territoire, celui de faire entrer la Covid-19. En attendant son procès, il a l’interdiction d’approcher les victimes.

    jeanalexis.gallien@lnc.nc

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