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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 26.05.2018 à 04h26 | Mis à jour le 26.05.2018 à 04h26
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    Le dock n’a mis que quelques minutes avant de s’embraser complètement. Il aura fallu plusieurs heures pour venir à bout des flammes. Photo DR
    Faits divers. Un incendie s’est déclaré vendredi, aux alentours de 16 h 30, sur la baie de Koutio. Deux employés de la société Soprotec ont été légèrement blessés.

    L’alerte a été donnée aux alentours de 16 h 30, peu après la fermeture de Soprotec équipement, une filiale du groupe, à Ducos. Un dock destiné au service après-vente, d’une superficie de 600 m 2 et contenant notamment de l’outillage de jardinage et de bâtiment en réparation, mais également des équipements destinés à la location tels que des groupes électrogènes, des scies à sol ou encore des compacteurs autoportés, est en train de prendre feu.

    Immédiatement, les employés encore présents sur les lieux tentent de contenir les flammes. Deux d’entre eux se blessent légèrement dans le local où l’incendie devient peu à peu incontrôlable. À l’intérieur de l’enceinte se trouvait notamment des bouteilles de gaz et une cuve destinée à recueillir les huiles de vidange.


    Périmètre de sécurité installé

    Les pompiers, prévenus dès le départ du feu, arrivent avant 17 heures. Ils prennent dans un premier temps en charge les deux employés, l’un brûlé au niveau d’un bras et l’autre très légèrement blessé au niveau du visage. Dans le même temps, un périmètre de sécurité est installé à 500 mètres des flammes par la police nationale, afin d’éviter tout risque supplémentaire.

    Impossible, pour les curieux comme pour les personnes ayant stationné leur véhicule dans ce périmètre de passer. Impossible également pour ceux qui travaillent à proximité de rester sur place.


    Des millions de pertes

    Les six engins déployés au départ de l’incendie sont, au fil de la soirée, rejoints par d’autres véhicules équipés de grande échelle. Au plus fort de l’incendie, ce sont treize engins qui ont été mobilisés pour tenter de vaincre les flammes. Un travail long et délicat, compte tenu du nombre de véhicules qui se trouvent dans l’entrepôt. « Il faudra certainement rester jusqu’aux alentours de minuit, voire une heure du matin, si l’on veut vraiment sécuriser les lieux », indiquait un soldat du feu, hier soir.

    L’origine de l’incendie, elle, restait à l’heure où nous écrivions, ces lignes encore indéterminée. Une seule chose est sûre, les pertes se chiffrent en millions.

    J.-F.G.

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