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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 16.09.2019 à 04h44 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h18
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    Faits divers. Le week-end a été meurtrier : à Kaala-Gomen, Nouméa puis Boulouparis, deux femmes et un homme de 19 ans ont perdu la vie dans des accidents de la route.

    Le bilan humain est catastrophique. Ce week-end, trois personnes ont perdu la vie sur les routes du pays et au moins cinq personnes ont été sérieusement blessées. Une hécatombe qui porte le nombre de morts à 27 depuis le début de l’année.

    C’est à Kaala-Gomen que la série noire a commencé. Dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant 1 heure, une voiture circulant dans le sens Sud-Nord a fait une sortie de route sur la RT1. L’accident, qui s’est produit dans le secteur de Ouazangou, n’a laissé aucune chance à une femme d’une quarantaine d’années.


    Vitesse et imprudence

    Malgré les tentatives de réanimation, les secours n’ont rien pu faire pour sauver la victime. D’après les premières informations de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Kaala-Gomen, celle-ci ne portait pas la ceinture de sécurité. Les secours ont, par ailleurs, pris en charge deux personnes assez sérieusement blessées dans l’accident. Leurs jours ne seraient pas en danger.

    Le lendemain, Nouméa a vécu le deuxième accident mortel du week-end. Cela s’est passé dans la nuit de samedi à dimanche, peu après 2 heures, à l’angle de la promenade Roger-Laroque et de la route de l'Anse-Vata. Arrivés très rapidement au niveau du complexe de la Promenade, les pompiers de Nouméa n’ont pu que constater l’étendue des dégâts : à l’intérieur de la voiture couchée sur le flanc droit et encastrée dans un arbre, deux jeunes hommes coincés dans la carcasse. Les secours sont parvenus à extraire le corps sans vie d’un garçon de 19 ans. Blessé, le conducteur du même âge a été transporté aux urgences du Médipôle dans un état grave. La police nationale a réalisé les premières investigations et devra déterminer les circonstances de cette perte de contrôle fatale.

    Quelques heures plus tard, à 75 kilomètres de là, nouvel accident. Il est 8 heures lorsqu’un véhicule, circulant sur la RT1 vers Nouméa, a terminé sa course sur le bas-côté, à 500 mètres de l’intersection avec Port Ouenghi. La voiture aurait traversé la voie d’en face avant de réaliser plusieurs tonneaux.

    Une jeune femme est morte et deux autres personnes ont été évacuées en urgence vers le Médipôle par l’hélicoptère du Samu. La RT1 a été coupée dans les deux sens le temps de l’intervention. Selon la gendarmerie, le conducteur de la voiture a pris la fuite. Il était, à l’heure où nous écrivions ces lignes, activement recherché.

    Les forces de l’ordre doivent désormais faire la lumière sur ces drames. L’excès de vitesse et l’imprudence en seraient les principaux responsables. Les résultats des examens d’alcoolémie et de toxicologie pratiqués sur les victimes permettront d’en savoir plus.

    jeanalexis.gallien@lnc.nc


    Nouméa, à égalité avec Canala

    La mort d’un jeune homme, dans la nuit de samedi à dimanche, fait de Nouméa la commune la plus meurtrière, à égalité avec Canala. L’observatoire de la sécurité routière déplore, en effet, quatre accidents mortels dans ces communes depuis le début de l’année. Comme le rappelle la DITTT (direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres), 81 % des personnes décédées ne portaient pas la ceinture de sécurité. Autres facteurs : l’alcool ou les stupéfiants (72 %), la vitesse excessive (76 %) ou le défaut de permis de conduire (40 %). Le samedi et le dimanche demeurent les journées où les accidents mortels sont les plus fréquents.

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