Faits Divers. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nouméa, lundi, des chefs de tentative de meurtre sur des fonctionnaires de police et vols aggravés. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30 du matin, des policiers de la brigade anticriminalité interviennent dans la rue Le Chenadec, à Ouémo, après avoir été avertis de la présence de rôdeurs. À la vue des gardiens de la paix, trois personnes s’engouffrent dans une voiture déclarée volée. Les policiers se mettent en place pour les intercepter. Mais le conducteur est prêt à tout pour s’enfuir. Il tente de percuter à deux reprises un premier fonctionnaire avant de foncer sur un nouvel agent. Le voleur est déterminé. Au rond-point du foyer wallisien, à Magenta, la voiture folle manque de peu de faucher un autre policier qui venait de jeter une herse sur la route. Le véhicule a été retrouvé à Saint-Louis le lendemain. Sans ses occupants mais avec de nombreuses affaires de cambriolages commis dans la nuit. Le conducteur et les deux passagers sont désormais activement recherchés.

« Les investigations se poursuivent dans le cadre de la commission rogatoire délivrée par le magistrat instructeur. Des moyens conséquents sont déployés afin d’interpeller trois personnes mises en cause dans des agissements démontrant une détermination manifeste dans l’atteinte grave à l’intégrité physique de quatre policiers qui remplissaient leurs missions dans la lutte contre les cambriolages », déclare Yves Dupas, procureur de la République de Nouméa.

Un individu incarcéré

Cette même nuit, trois autres jeunes gens, qui avaient pris la fuite à pied à la vue des policiers et qui avaient été interpellés dans la foulée et le lendemain matin par les hommes du Raid, ont été mis en examen par un juge d’instruction. Un mineur âgé de 16 ans et un complice majeur ont été placés sous contrôle judiciaire, annonce le procureur de la République. Un troisième individu, majeur et bien connu pour « de multiples antécédents judiciaires pour des faits similaires », indique le responsable du parquet, a été incarcéré en détention provisoire au Camp-Est par le juge des libertés et de la détention. Yves Dupas l’assure en conclusion, « les fonctionnaires de police ont été contraints de manière légitime et proportionnée, de faire usage de leurs armes, à deux reprises pour tenter de stopper le véhicule ».

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