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    Nouvelle Calédonie
  • Charlie Réné | Crée le 16.08.2018 à 04h39 | Mis à jour le 16.08.2018 à 04h39
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    Une inspection d’exploitation bio à Bourail, par les bénévoles de Biocaledonia. Photo :D.R
    Agriculture. Le gouvernement et la Chambre d’agriculture ont lancé le plan Ambition Bio 2019. Il doit permettre à la filière de répondre à une demande qui s’envole.

    Un pourcent. C’est ce que représente le bio dans la production agricole calédonienne. En 2017 ont été commercialisés 200 tonnes de produits estampillés Bio Pasifika (ci-contre), principalement des fruits et légumes. Bien trop peu pour répondre à une demande qui s’est envolée ces dernières années, jugent commerçants comme agriculteurs. Comment faire décoller la filière ? C’est la question que pose le plan Ambiton Bio 2019 dans lequel le gouvernement et la Chambre d’agriculture (Canc) se sont engagés par leur signature à la Foire de Bourail.

    « Si le bio a émergé, c’est grâce à quelques agriculteurs militants dans de petites exploitations, explique Nicolas Metzdorf. Mais si on veut vraiment nourrir les gens avec le bio, il faut changer d’échelle, avoir des moyens de production de plus grande envergure ». Voilà pour les objectifs, reste à trouver les bons outils. D’ici le début 2019, associations et organismes publics doivent se mettre autour de la table pour établir un diagnostic. « On peut attirer vers le bio des agriculteurs qui ne sont pas aujourd’hui dans ce mouvement, assure Clément Gandet, en charge des filières végétales à la Canc. Ça a été fait ailleurs, à nous de nous entourer des bonnes expertises ». Elles seront notamment à trouver en Métropole : entre 2008 et 2017, les surfaces de bio ont été multipliées par trois. Les fermes certifiées emploient désormais près de 90 000 personnes.


    Un accompagnement technique à renforcer

    Chez Biocaledonia, association qui anime le circuit de certification mais dont les moyens d’action, avec quatre salariés, sont limités, on salue chaudement l’initiative. « On espère qu’elle va permettre de mettre en place un vrai accompagnement technique des agriculteurs, explique Thomas Vanhaecke, le directeur qui rappelle que certains éleveurs sont aussi interessés par la certification biologique. Il faut vraiment se poser la question des freins à la transition ». Manque de données sur les itinéraires techniques, d’incitations financières, de différenciation du bio sur les étals, « parasitage » des affichettes « Bio » sur des produits non certifiés… « Je crois que tout le monde a un peu son avis sur ce qui manque et l’idée, c’est justement d’en discuter, d’identifier les moyens d’action les plus efficaces », explique Franck Soury-Lavergne, élu de la Canc et membre du groupement des agriculteurs biologiques GabNC. Bien entendu les questions des moyens accordés à cette « Ambition Bio » se poseront. « Le gouvernement est prêt à débloquer une enveloppe, note-t-on à la Canc. À nous de définir sérieusement les besoins ».

    charlie.rene@lnc.nc


    BioPasifika, c’est le nom du label bio lancé par la CPS en 2008 et utilisé pour la production locale. Il est accordé par l’association Biocaledonia au terme d’un système participatif de garantie : ce sont les consommateurs et les agriculteurs membres de l’association qui inspectent eux-mêmes les exploitations, favorisant au passage les échanges. Depuis juin, Biocaledonia a ouvert la voie à la certification par tiers. Elle pourra être assurée par l’Afnor, permettant à ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas donner de leur temps pour l’association d’obtenir le label.

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