Dylan n'avait que 6 ans quand il s'est dit, " pompier, c'est le métier que je veux faire plus tard ". Ce rêve, il l'a gardé dans un coin de sa tête jusqu'à ses 14 ans quand il décide de devenir jeune sapeur-pompier sur la commune du Mont-Dore. " J'ai toujours été passionné par ce métier. Pendant 4 ans, tous les samedis matin, je suivais ma formation et à 18 ans j'ai intégré la caserne du Mont-Dore en tant que sapeur-pompier volontaire, explique Dylan. En parallèle, je faisais mon bac pro métiers de la sécurité qui m'a permis de suivre des cours qui restaient tout de même un peu liés à mon futur métier. "

Le baccalauréat en poche, le jeune homme a tout de suite entamé les démarches pour candidater aux sapeurs-pompiers de Paris.

Une sélection rigoureuse qui ne retient que les profils les plus solides et les plus motivés. " Dès que j'ai eu les résultats du bac j'ai commencé à constituer mon dossier avec le centre d'information et de recrutement des forces armées ", indique-t-il.

Un passage obligatoire par cette institution puisque la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est en réalité une unité du génie de l'armée de terre française, même si elle est placée sous l'autorité du préfet de police de Paris.

Avant d'intégrer la brigade de façon officielle et de " recevoir son casque ", Dylan va devoir retrousser ses manches et faire ses preuves pendant les 4 mois de formation initiale au sein du fort de Villeneuve-Saint-Georges, près de Paris. Il va enchaîner deux semaines de classes militaires, une formation au secours à personnes, une formation incendie et un passage en centre de secours pour s'exercer à la pratique.

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— L'Express (@LEXPRESS) November 26, 2020

" Notre formation est un peu raccourcie en raison de la crise sanitaire, explique le jeune pompier. Les modules sont plus courts mais plus intenses avec beaucoup moins de temps de repos. "

Un métier exigeant

Ce sont l'adrénaline et le don de soi qui poussent Dylan à se lancer dans cette voie. " Ce sont les interventions sur incendies qui m'intéressent surtout. Être pompier, c'est avant tout affronter les flammes, c'est le cœur du métier, confie-t-il. Il y a aussi bien sûr l'aide que l'on apporte aux gens, être là pour eux, leur apporter notre aide, c'est tout aussi important. "

Si l'avenir le lui permet, le jeune Calédonien aimerait revenir sur le Caillou pour partager son expérience avec " la future génération ". " Je pars surtout pour acquérir des compétences, me faire une belle carrière et pourquoi pas un jour revenir au pays pour former d'autres jeunes à se lancer sur cette voie ", assure-t-il.

Dylan Ori est motivé. Il est soutenu par ses proches et sa famille, tous fiers de le voir poursuivre son rêve, qu'il sait difficile à atteindre. " C'est un métier exigeant car rien n'y est facile, affirme Dylan qui espère que d'autres Calédoniens pourront suivre son exemple. J'ai sacrifié tous mes samedis pendant quatre ans pour me former avant cela. Il faut donc avoir beaucoup de volonté. En se donnant les moyens, les résultats seront là à la fin. "