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    Nouvelle Calédonie
  • Gilles Caprais | Crée le 27.10.2018 à 04h30 | Mis à jour le 27.10.2018 à 04h30
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    Éric Durand, vice-président du Medef en charge du pôle Entrepreneuriat et croissance. Photo Julien Cinier
    Économie. À l’issue du comité exécutif de l’organisation patronale, Éric Durand, vice-président, a dressé un tableau très sombre de l’action de l’exécutif, jugé responsable d’une dégradation de la situation.

    Un simple « télescopage », un « hasard du calendrier ». Éric Durand avait de toute façon « prévu » de prendre la parole à l’issue du comité exécutif du Medef. Mais puisque le président du gouvernement a présenté son bilan jeudi, le vice-président de l’organisation patronale a largement pris le temps d’y répondre, hier après-midi. « Il y a un gros décalage entre l’autosatisfecit de Philippe Germain et la réalité du terrain », qui se résume selon lui à « une situation globale de crise économique ». L’environnement « difficile » de l’industrie nickel en constitue le « cadre ». La mise en place de la TGC et la réglementation des prix version Germain sont la « complexification » de trop qui pourrait amener des entreprises, notamment des « petits commerces » à la faillite. Éric Durand voit un « risque de chômage important » et n’hésite pas à carrément le lier à une menace pour l’ordre public. « Ça peut aller très vite en termes de dégradation du climat civil global ; puisque quand on a beaucoup de gens au chômage, et ce sera toujours les moins formés et les plus jeunes, on risque d’assister à des dérapages. »


    Une « dictature » ?

    Le contrôle des prix poserait également un problème d’un point de vue politique. « Aujourd’hui, on est dans une économie qui est de plus en plus réglementée. Est-ce qu’on n’est pas dans une dictature économique, finalement ? Est-ce que le gouvernement n’a pas décidé de cibler certains pans de l’économie, pour des raisons X ou Y ? Le gouvernement veut la mainmise sur un certain nombre de choses », lance Éric Durand, qui se refuse à préciser ces accusations.

    À son sens, « le rôle d’un gouvernement » consiste non-contradictoirement à « essayer de baisser la dépense publique » et à « essayer de conforter la demande publique, notamment dans le BTP », secteur qui réclame le lancement rapide de grands chantiers.

    Le dialogue n’est pas rompu. Éric Durand et le Medef restent « ouverts à une rencontre avec le gouvernement ».

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