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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 29.05.2020 à 04h32 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h14
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    n Quel dispositif sanitaire ?

    Les contraintes sanitaires (limitation à 500 personnes pour les manifestations non-lucratives, listing des participants etc.) sont en vigueur jusqu'au 14 juin. D'ici là, la Dass (Direction des affaires sanitaires et sociales) va renforcer son dispositif de prévention. Valentine Eurisouké, en charge de la santé, Didier Poidyaliwane, affaires coutumière, et Jean-Pierre Djaïwé, jeunesse et sport, effectuent cette semaine une tournée en Brousse pour faire passer ce message de prévention auprès des personnels de santé et des représentants communautaires. Des « points relais diagnostic » vont être mis en place dans tous les centres médico-sociaux du territoire pour que des tests puissent être pratiqués. Une réflexion est en cours avec la province Nord pour instaurer un centre de tests. Et enfin, des lieux d'accueil pour les éventuels cas contacts détectés doivent être déterminés. « L'objectif demeure d'empêcher l'introduction d’un cas et la propagation du virus en Nouvelle-Calédonie », a expliqué Thierry Santa.

    n Quelles protections aux frontières ?

    Les vols avec la Métropole et l'Australie se poursuivent, toujours dans le cadre du protocole de quarantaine (quatorzaine à l'hôtel suivi d’une semaine de confinement à domicile). La situation particulière de Wallis-et-Futuna, territoire indemne de cas, pourrait faire l’objet d’un assouplissement du protocole. « Tous ces sujets seront évoqués la semaine prochaine en collégialité pour qu’ensemble nous arrêtions des décisions communes », a précisé le président du gouvernement.

    n Quid des aides économiques ?

    Les mesures de chômage partiel ou de report des charges sociales et fiscales ont cours jusqu’au 31 mai, mais « le gouvernement a l’intention de prolonger de nouvelles mesures de soutien aux entreprises durablement impactées par la crise sanitaire », a indiqué Thierry Santa. Les secteurs des transports, aérien ou terrestre, les agences de voyage et les hôtels sont concernés.

    n Quel coût pour le pays ?

    Le président du gouvernement a indiqué que le coût global de la crise a d’ores et déjà été estimé à 2,4 milliards. Le chiffre comprend les réquisitions d’Aircalin, les frais d’hôtel, de restauration et de nettoyage.

    Reste la question du coût de l'emprunt de 28,6 milliards contracté auprès de l'AFD, à un taux de 1,48 % sur 25 ans, représentant un remboursement d'1,5 milliard par an. Les Calédoniens vont-ils devoir mettre la main à la poche en payant plus d'impôts ? Thierry Santa n'a pas voulu s'avancer précisément sur ce point.

    ll a, en revanche, précisé que cet emprunt avait été contracté avec un différé de deux ans, « le temps que la Calédonie s'organise pour envisager au mieux les conditions de ce remboursement ». Le président de l'exécutif privilégie d'abord la réalisation d’économies au sein des différents services du pays.

    Comment ? Par une « réduction de la masse salariale dans les différentes directions » et une révision nécessaire des niches fiscales. Autant de points évoqués dans son discours de politique générale, a-t-il rappelé, donc avant la crise sanitaire.

    n Quarantaine locale et insécurité juridique

    La loi nationale d'urgence sanitaire prise au niveau national n'a pas été modifiée pour tenir compte de la spécificité locale, créant ainsi une insécurité juridique : le texte peut-être contesté en justice par un rapatrié pour éviter d'en passer par une quarantaine telle que la Calédonie, compétente en matière sanitaire, l’a prévue. Mais Thierry Santa assure qu'aucun recours juridique n'a été déposé.

    « C'est pour moi l'occasion de remercier les Calédoniens concernés pour leur esprit civique », a-t-il glissé, en assurant qu'il restait attaché aux déclarations du Premier ministre « qui était dans la perspective de faire évoluer cette loi ».

    n Et après les rapatriements ?

    Le dernier vol de rapatriement est prévu le 5 juin, « mais il est probable que cette date soit repoussée », a indiqué Thierry Santa. Les vols devraient donc se poursuivre et les priorités seront les mêmes : personnels médicaux, personnes en état de santé fragile, en état de difficulté financière, visas arrivant à échéance et familles avec enfants. S’agissant des étudiants, ceux qui ont fini leur cursus et/ou qui doivent effectuer un stage sur le Caillou sont prioritaires.

    Enfin, Thierry Santa a précisé que la gestion des rapatriés confinés à l'hôtel devrait être confiée non plus à la Dass mais à des « sociétés spécialisées », pour « professionnaliser le dispositif ». Un appel d’offres doit être lancé dans ce but. Cela signifie aussi qu’une fois les vols de rapatriement achevés, les Calédoniens qui quitteront volontairement le territoire devront payer la facture de leur quatorzaine à l'hôtel à leur retour, pour un forfait dont le montant n’est pas encore fixé. Ces points devraient faire l'objet de discussions dans le cadre de la collégialité gouvernementale, à partir de la semaine prochaine.

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