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    Nouvelle Calédonie
  • P. Ch.. | Crée le 20.11.2020 à 04h30 | Mis à jour le 20.11.2020 à 04h30
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    Regroupés autour de Robert Attiti (chemise bleu clair) et de Gustave Agourou (polo marron), les sous-traitants et chefs d’entreprise de Yaté ont voulu faire entendre leur voix, hier. Photo P. Ch.

    mines. La réalité économique s’accommode mal avec les blocages, « même si on est en phase avec l’objectif d’une usine pays, tempère Robert Attiti, président du GIE des entreprises de Yaté. On a d’ailleurs participé aux marches. » Hier, les représentants des sous-traitants de l’usine du Sud regroupés au sein de la SAS Goromines, tous originaires de Yaté, ainsi que les chefs d’entreprise de la commune ont pris la parole pour la première fois. « Dans cette affaire, on a entendu tout le monde mais pas les gens de l’endroit, glisse Sylvestre Newedou, membre du conseil de surveillance de la SAS Goromines. On est entrepreneurs et coutumiers, on a donc toute légitimité pour nous exprimer. Et on est en première ligne, sur le plan économique parce qu’on bénéficie des retombées du fruit de notre travail, mais aussi pour tout ce qui concerne les conséquences environnementales. »

    Dans tous les cas, ces chefs d’entreprise de Yaté le concèdent volontiers : « il faut savoir faire de la gymnastique » pour faire le grand écart entre les impératifs économiques, l’adhésion (ou non) aux revendications politiques et le quotidien des « rivières défigurées par la mine ».

    « Prise d’otage »

    Sauf que ces derniers jours, ces chefs d’entreprise ont choisi leur voie : « les acquis ne se font pas à travers des slogans », image Sylvestre Newedou. Ces acquis, c’est le matériel et les engins dans lesquels ils ont investi pour sous-traiter avec l’industriel, et dont ils sont devenus propriétaires au fil du temps, « à hauteur de 60 à 65 % », précise Robert Attiti « On ne peut pas abîmer nos outils de travail acquis au terme d’une génération. Et il faut qu’on soit rentables. Sinon c’est la catastrophe pour nous tous. »

    Sur la commune de Yaté, ces structures font vivre quelque 300 personnes et au moins autant de familles. Raison pour laquelle ils ne veulent plus « être pris en otage comme c’est le cas depuis une semaine ». D’où la nécessité « d’apaiser les choses, pour faire en sorte que les politiques trouvent une solution. Nous ne prenons partie pour aucun projet », appuient-ils dans un courrier cosigné. En attendant, ils ont annoncé qu’ils reprendront le travail sur le site de l’usine du Sud lundi prochain. Une décision « uniquement basée sur des critères économiques ».

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