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    Nouvelle Calédonie
  • Christine Lalande | Crée le 28.02.2020 à 04h33 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h33
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    Les soldes 2020 se dérouleront normalement, mais les nouveautés pourraient se faire attendre. Photo Cyril Terrien
    ECONOMIE. Alors que les premiers soldes de l’année s’ouvriront samedi, jusqu’au 29 mars, les flux commerciaux avec l’Asie mis à mal par le coronavirus font craindre des pénuries aux commerçants locaux.

    Dès demain, un mois de soldes attend les Calédoniens dans tout le pays. Les étals seront remplis de bonnes affaires et les portants de vêtements pleins à craquer. Mais pour combien de temps ? L’épidémie de coronavirus, qui justifie depuis le début de la semaine la suspension par l’OPT-NC de tout flux de colis depuis et à destination de la Chine jusqu’à nouvel ordre, n’a pas d’impact sur le commerce calédonien dans l’immédiat, mais des difficultés pourraient survenir dès le mois d’avril. Une fois leurs stocks écoulés, les commerçants pourraient avoir du mal à se réapprovisionner.

    « Plusieurs de nos adhérents, commente Stéphanie Salgueiro Pallares, secrétaire générale du Syndicat des commerçants, rencontrent déjà des difficultés pour passer leurs commandes auprès de leurs fournisseurs en Chine et obtenir une date de livraison. » Conséquence : un certain nombre d’entre eux recherche déjà d’autres sources d’approvisionnement, qu’ils auraient moins utilisées ou même écartées jusqu’à présent. « Nous sommes très vigilants sur ce sujet, car c’est toute une économie qui peut en pâtir en cascade », explique-t-elle encore. « La situation va devenir compliquée dès la fin du mois, confirme Frédéric Pierson, président du Syndicat professionnel des agents en douane et transitaires (Spadet). Rien que pour février, on estime que 350 000 dollars US (38 millions CFP) de marchandises ne sont pas rentrées. »

    Les échanges avec l’Europe (48, 13 % des conteneurs importés) ne sont pas problématiques, mais les routes commerciales avec la Chine, avec le Japon et avec l’Asie d’une manière générale (25, 45 % des parts de marché), vont faire défaut.


    Sans conteneurs,

    pas de commerce

    Le textile, le bazar, l’électronique, l’outillage, les meubles et l’électroménager sont particulièrement concernés, « l’alimentation dans une moindre mesure puisque la plupart des centrales s’approvisionnent en France et en Europe », rassure Philippe Guépy, vice-président du Spadet. Le ralentissement de l’e-commerce, accusé de jouer un rôle dans la désaffection des boutiques traditionnelles, profitera-t-il aux soldes calédoniens ? Trop tôt pour le dire. Demeure que les professionnels qui tentent de redynamiser le commerce de proximité sous le slogan Il y a presque tout chez nous, pourraient faire grise mine, s’ils ne peuvent proposer leurs nouvelles collections dès les soldes terminés.

    La pratique des soldes concerne à 60 % le textile et en deuxième position, l’équipement de la maison. Les commerces attendent beaucoup de ces soldes qui se tiendront pour la première fois en mars. « Il va falloir deux à trois ans pour confirmer si les dates choisies sont les bonnes, explique Ronan Daly, gérant d’enseignes en parfumerie et prêt-à-porter, mais l’objectif est bien sûr de les arrêter une fois pour toutes. » Dans l’attente, l’association de défense des consommateurs UFC Que Choisir souhaite que le gouvernement calédonien se saisisse rapidement de ces problèmes d’approvisionnement.

    « Un retard se gère, une rupture est inquiétante », avertit Luce Lorenzin, présidente de l’UFC Que Choisir, qui interroge : « Où en sont nos stocks stratégiques ? ».

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