Alors que la première saison de la série tournée sur le Caillou a fait un carton sur le petit écran, les équipes sont en pleine préparation du tournage de la deuxième saison qui va débuter le 18 mars et devrait se terminer début juin. « Pour le moment, l‘équipe technique vient d’être finalisée. Nous sommes en pleine préparation du casting, et à la recherche de décors », indique Pascal Jayet, gérant de la société Leamar Productions et régisseur général du tournage de la série OPJ Pacifique Sud.

Des soucis de décor

C’est une équipe de cinquante personnes qui travaillera à la réalisation de la série avec dans ses rangs, une majorité de Calédoniens. Il faut au moins cela pour tourner les cinquante épisodes de la saison deux, qui se répartiront entre dix enquêtes différentes. « Chaque enquête sera déclinée en cinq épisodes qui se dérouleront dans des univers différents, un peu partout en Nouvelle-Calédonie, mais principalement sur Nouméa et le Grand Nouméa. Nous essayons de nous déplacer le plus possible, mais étant nombreux, il devient vite compliqué de bouger la machine pour des questions de budget principalement », explique Pascal Jayet.

Les comédiens principaux sont actuellement en train de préparer leur rôle. C’est le cas par exemple de Marielle Karabeu, qui joue le rôle de la jeune brigadière Kelly Kwaté. Elle est actuellement en pleine préparation physique avant le tournage.

La production doit encore trouver quatre-vingts décors où évolueront les personnages. « Nous avons commencé à prospecter pour des décors de la vie de tous les jours en Nouvelle-Calédonie. Nous essayons de regrouper ces derniers par quartiers afin d’éviter les grands déplacements », confie Pascal Jayet. Pour OPJ Pacifique Sud, en moyenne six séquences sont tournées par jour ce qui équivaut à un épisode filmé en un jour et demi. Ces contraintes font du temps le principal ennemi de l’équipe de tournage.

Cherche local de 200 à 300 m2

Difficulté plus sérieuse à gérer, « à la suite d’un conflit entre associés, nous ne pouvons plus utiliser le local qui nous servait de décor principal pour le commissariat lors de la première saison. Nous devons très vite en trouver un autre. Nous cherchons un local d’environ 200 à 300 m2, avec une vue et un accès facile, dans un quartier calme, et de préférence dans Nouméa. Nous avons quelques pistes, mais rien de satisfaisant pour le moment », avoue le gérant de Leamar Productions. Un petit contretemps qui ne devrait pas affecter l’histoire en elle-même. « L’histoire évolue et les auteurs ont toujours la possibilité d’expliquer un changement de lieu. Ce n’est pas un vrai problème. Le souci est de trouver un endroit adapté à notre logistique », ajoute-t-il.

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