Les Nouvelles calédoniennes : Quel a été votre état d’esprit en acceptant l’invitation du Festival du cinéma de La Foa ?

Le plaisir de partager ma passion du cinéma aussi loin, dans un pays que je ne connais pas et que je rêve de découvrir.

Qu’espérez-vous trouver en Nouvelle-Calédonie ?

Des surprises, des rencontres de cinéma et de culture. Et évidemment, la beauté des paysages et le dépaysement.

Quelle présidente du jury serez-vous ?

Curieuse, attentive et à l’écoute.

Quels seront vos critères de choix pour juger les courts-métrages ?

Avant tout l’histoire ! Est-ce qu’elle m’emporte ou pas ? Est-ce que j’ai eu du plaisir à regarder ce film ?

Et en tant que spectatrice, qu’est-ce qui vous touche dans un film ?

L’histoire. Pour moi c’est le plus important. Après, évidemment je suis touchée par le jeu des acteurs, la mise en scène, l’image,

la musique…

Vous avez vous-même réalisé un court-métrage en 2013. Quel intérêt portez-vous à ce format ?

C’est un moyen formidable d’apprendre, de découvrir un plateau et son équipe. Une façon totalement différente de quand on est acteur. On maîtrise beaucoup plus de choses, tout repose plus ou moins sur nous, c’est très challengeant et enivrant. Évidemment la pression aussi est différente, je ne dirais pas forcément plus forte, mais il y a plus de responsabilités. La découverte de la direction d’acteurs est elle aussi assez fascinante.

Vous avez souhaité venir accompagnée de Françoise Ménidrey. Pourquoi ce choix ? Quel est votre lien avec elle ?

C’est une amie depuis 20 ans. C’est elle qui m’a découverte dans ce métier. Elle est et restera la plus grande directrice de casting en France. Elle m’a permis de rencontrer Francis Veber avec qui j’ai adoré travailler. Elle est de la famille maintenant.

Les films Premiers crus et La doublure, dans lesquels vous jouez, seront présentés durant le festival. Pouvez-vous nous en parler ?

Je vous laisserai les découvrir sans trop en dire. La Doublure est une comédie très efficace, comme sait les faire Francis Veber. C’est mon premier « grand » film, et il a eu un très grand succès au box-office. Premiers crus est un film qui me touche car il parle de ce lien si particulier à la terre, « sa terre », de la famille, de la difficulté de rester droit et intègre dans ce milieu qui fait pourtant rêver, celui du vin, en Bourgogne.

Vous venez avec une comédie et un film plus dramatique. Est-ce une manière de montrer la diversité de votre carrière ?

Non. Il y en a beaucoup d’autres très différents. C’est juste un choix comme un autre.

Vous tournez actuellement un téléfilm réalisé par Yann Samuell, Jamais sans toi Louna. Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est un téléfilm qui relate une

histoire vraie. Des parents accusés, à tort, de maltraitance sur leur bébé et la difficulté de se faire entendre quand on n’est pas « les puissants ». Il sera diffusé à la rentrée 2019.

Quels sont les prochains films, au cinéma ou à la télévision, dans lesquels nous pourrons vous voir ?

Andy, de Julien Veil, sort au cinéma le 4 septembre. C’est une comédie

sociale avec Vincent Elbaz.

Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, adapté du premier recueil de nouvelles d’Anna Gavalda, sera une comédie dramatique d’Arnaud Viard, qui sort le 25 décembre.

Propos recueillis par Fabien Dubedout