«Je t’aime à l’italienne », « Viens te perdre dans mes bras », « Laisse-moi vivre ma vie ». L’Arène du Sud s’apprête à vibrer au son des plus grands tubes de Frédéric François. Pour sa première rencontre avec ses fans de Nouvelle-Calédonie, ce soir, le crooner italo-belge offrira un best-of de près de cinquante ans de carrière.

Entouré des six musiciens qui l’accompagnent habituellement, Frédéric François donnera plus d’une heure et demie de spectacle, indique l’organisateur du concert, Frédéric Laurent. Peu d’artistes peuvent se vanter d’avoir traversé les décennies musicales comme a su le faire Frédéric François, concurrent de Mike Brant, de Patrick Juvet et de C. Jérôme dans le cœur des groupies depuis les années soixante-dix. À 68 ans, le Sicilien d’origine peut compter sur un public dont la fidélité force le respect.

Le secret : la complexe alchimie entre authenticité et capacité à suivre la mode, estime l’homme aux 26 disques d’or et aux 14 millions de disques vendus en France.

« Mon père jouait de la guitare. J’ai fait comme lui : j’ai commencé à écrire et à composer des chansons d’amour, que des chansons d’amour, et ça a marché, confiait Frédéric François au Quotidien de la Réunion, en mai. Abondance de violons dans la décennie 1970, emprunts au disco dans la suivante… « J’ai essayé d’épouser l’air du temps », mais sans jamais se « trahir ».

« Je les ai mis au service de la chanson romantique. »

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