Les soldes d’hiver pour l’année 2019 débutent aujourd’hui, samedi 24 août, et s’étaleront sur quatre semaines. Elles prendront fin le dimanche 22 septembre. Les amateurs de bonnes affaires n’ont pas eu d’autre choix que celui de patienter cette année puisque le calendrier commercial 2019-2020 a été entièrement modifié, retardant les soldes d’environ un mois.

« Le calendrier a été adapté aux saisons locales afin que les commerçants puissent écouler leur stock. En le décalant, on s’assure aussi que les Calédoniens soient bien présents pour la période des soldes puisque ceux qui quittent le territoire pour les vacances d’août seront de retour », explique Stéphanie Salgueiro Pallares, secrétaire générale du Syndicat des commerçants.

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Le changement de dates ne fait pas l’unanimité chez les commerçants qui espèrent que les résultats seront au rendez-vous. « Tout ce que j’espère, c’est que les gens n’auront pas dépensé tout leur argent pendant les vacances, dit la propriétaire d’une boutique de chaussures du centre-ville. J’ai connu l’époque de Bravo l’été, qui se déroulait une seule fois dans l’année, en octobre. C’était beaucoup plus convivial, les rues étaient pleines de monde et les clients avaient le temps d’économiser et d’organiser leurs dépenses pour pouvoir profiter de cette période. »

A ce sujet, Stéphanie Salgueiro Pallares précise que « la réglementation économique fixe plusieurs périodes de soldes auxquelles nous devons nous conformer. Il faut aussi prendre conscience que nos voisins australiens et néo-zélandais, par exemple, font eux aussi des soldes et que les achats sur Internet se développent. Les Calédoniens n’attendront pas un événement unique s’ils ont l’occasion de faire des affaires ailleurs. » Les changements apportés au calendrier commercial ne sont pour l’instant pas définitifs.

Il s’agit là d’une cuvée test dont un bilan sera tiré afin de savoir si ce calendrier sera maintenu pour la période 2020-2021. « On attend de voir comment ça va se passer. On ne peut rien prévoir. L’année dernière, les chiffres étaient assez satisfaisants pour ma part, mais à chaque fois tout dépend de plusieurs facteurs. Cela peut aller du temps qu’il fait le jour du début des soldes, à la conjoncture économique », affirme une autre commerçante du quartier spécialisée dans le prêt-à-porter. Dans tous les cas, certains commerces avaient d’ores et déjà fermé leurs portes afin de se préparer, finir les étiquetages et réorganiser leur boutique avant le grand rush d’aujourd’hui. « C’est du travail ! On passe quelques jours la calculatrice à la main à modifier des étiquettes, mais on le fait pour nos clients », avoue notre interlocutrice de la boutique de prêt-à-porter.

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