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    Nouméa
  • LNC | Crée le 13.06.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 17h21
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    Après avoir été jouée en province nord, la pièce de Pierre Gope et Nicolas Kurtovitch « Les dieux sont borgnes » fait son retour sur la scène du théâtre de l'Ile. Avant de partir en métropole pour être présentée dans le cadre du festival d'Avignon.

    Les Nouvelles calédoniennes : Les Dieux sont borgnes est une pièce qui interroge sans doute les spectateurs calédoniens. Quels échos en avez-vous reçu ?Nicolas Kurtovitch : Il y a eu beaucoup de questions pour savoir si on allait la rejouer et de nombreux témoignages de personnes qui veulent la voir ou la revoir. A l'écoute de la salle et des amis, on peut donc dire que l'aspect comédie et divertissement de la pièce a été bien reçu et cela était important. Mais on voulait aussi pousser à la réflexion, notamment sur les rapports entre les individus, les rapports à l'entourage, amical ou conjugal, et aussi les rapports au pouvoir. Inviter, finalement, les gens à ne plus être borgnes c'est-à-dire plus attentif et plus lucide, à la fois dans le domaine public et sur un plan personnel.L.N.C. : Le public a-t-il entendu cette invitation ?N.K. : Je dis que oui puisque les gens qui veulent revoir la pièce réagissent sur le plan intellectuel et pas uniquement sur celui du divertissement, qui reste toutefois important. Et c'est un intérêt manifesté pour l'ouverture, l'écoute de l'autre, le choix entre la domination et l'échange. Le problème qui est aussi posé est celui des gens de pouvoir qui oublient leurs responsabilités à l'égard du peuple qui les a mis en place. Bien sûr, la pièce n'apporte pas de réponse tout en dénonçant clairement certains travers dans nos comportements au niveau du couple, de la politique ou de la vie économique.L.N.C : On touche là au rôle des acteurs culturels dans le quotidien calédonien et dans la concrétisation de l'Accord de Nouméa…N.K. : Je n'ai pas envie de m'interroger là-dessus, mais notre pièce et ce que je viens de dire apportent déjà une réponse en ce sens. Un écrivain écrit et je ne me sens pas obligé d'apparaître ainsi engagé dans chacun de mes textes, de tremper systématiquement ma plume dans l'actualité. Mais il me semble pour autant qu'un intellectuel, en Nouvelle-Calédonie, ne peut continuellement éviter de s'interroger sur le présent et l'avenir du pays.Et précisément, il ne faut pas oublier de voir dans Les Dieux sont borgnes la tentative de Calédoniens de s'approprier un mythe fondateur de l'Océanie actuelle, c'est-à-dire en tenant compte de la présence des Européens.

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