Scal-Air plaît aux associations. Laurent Tourette, le représentant UFC Que choisir, affirme sans détour qu'elle est devenue " indispensable ". " Le pays est en train de se doter de nouvelles usines, la circulation automobile a explosé, il est donc nécessaire de connaître l'impact de ces pollutions sur la population ", dit-il. Pour lui, " l'indépendance de Scal-Air est avérée par son fonctionnement quadripartite ". Quatre collèges siègent à Scal-Air. Les émetteurs de substances polluantes (industriels comme SLN et Enercal), l'état, les collectivités locales (province Sud et mairie) et les associations et personnes qualifiées. Pour Ahab Downer, responsable de la WWF en Nouvelle-Calédonie, c'est une initiative essentielle. " Ce que respirent les Calédoniens nous concerne. Beaucoup de nos membres consultent les résultats publiés, et surtout font confiance aux chiffres de Scal-Air. C'est un dispositif apolitique, transparent, disponible et au service de la société civile. Nous n'avons pas