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  • De notre correspondant,Christian Oghino | Crée le 30.09.2016 à 04h25 | Mis à jour le 30.09.2016 à 04h25
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    Touho, jeudi 29 septembre. Enseignants et parents d’élèves se sont retrouvés pour évoquer les dernières incivilités, avant d’entamer une marche jusqu’à la mairie. Photo C.O.
    Touho. Les enseignants des écoles publiques de Touho ont débrayé hier, de 8 heures à 8 h 55. Le directeur Joseph Guacar a souhaité rassembler professeurs et parents d’élèves pour « marquer le coup ».

    A l’initiative de l’UT CFE-CGC, le personnel enseignant s’est mobilisé mercredi après-midi, à Nouméa, à Koné et à Lifou pour dénoncer la violence en milieu scolaire. Un ras-le-bol similaire s’est fait entendre hier, à Touho, face aux actes de délinquance et autres incivilités dont sont victimes les enseignants et les écoles.

    Tous se sont exprimés au cours de cette réunion. « C’est l’action que nous avons décidé de mener face à des faits qui se sont produits à l’école communale deux fois cette semaine », explique Joseph Guacar, directeur des écoles publiques, pour ouvrir cette réunion. « Des sous-vêtements et des préservatifs ont été trouvés par les femmes de service, dans le couloir qui donne sur la porte d’entrée qui se trouve derrière. »


    Une responsabilité commune

    Des faits similaires se sont déjà produits deux ou trois fois l’année dernière. Un signalement avait été fait auprès de la mairie et de la gendarmerie et tout était rentré dans l’ordre. « Là, ça a repris dans la nuit de lundi à mardi », précise le directeur. « Je ne sais pas si c’est de la provocation, si une personne est visée ou si réellement, il se passe des choses. Mais, c’est un manque de respect envers l’école, les enfants et l’ensemble du personnel pédagogique. » Méryl, institutrice, a tenu à souligner l’impact négatif important de ces actes sur la personne qui les découvre. Ces faits sont les derniers en date, mais les vols de matériels de sport ou de pots de fleurs ne sont pas rares. « Il faut que chacun soit responsable de son école, et si on voit quelque chose, on en parle tout de suite », a insisté Frédéric, père de deux enfants. D’autres solutions sont aussi envisagées pour sécuriser les écoles, comme la réparation des clôtures ou encore de l’éclairage, les intrus peuvant le contrôler comme ils veulent puisque l’interrupteur est placé à l’extérieur. Pour tenter de trouver une solution à tous ces problèmes, une rencontre regroupant enseignants, parents et mairie a été demandée.

    Dans une moindre mesure, un problème d’hygiène a également été abordé avec les animaux errants. « C’est sûr, le sable, c’est bien pour les enfants », souligne Joseph Guacar. « Mais les animaux viennent faire leurs besoins dedans, on va donc voir avec la mairie pour le faire enlever. »

    Après la réunion, les parents ont tenu à marcher symboliquement jusqu’à la mairie ainsi qu’à la gendarmerie.

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