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  • C. H. | Crée le 05.09.2016 à 04h45 | Mis à jour le 05.09.2016 à 04h45
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    Site minier de Népoui, dimanche 4 septembre. Arrivés à la plateforme 1038, comme son altitude en mètres, les visiteurs écoutent les explications de Didier, chef d’atelier de l’usine amont (au centre, de profil), face au lagon Ouest. Photos C. H.
    Poya. La SLN a également participé au Mois du patrimoine, en innovant elle aussi, puisqu’elle a reçu près de 300 visiteurs, ce week-end, sur son site de Népoui. Plusieurs d’entre eux ont un membre de leur famille qui travaille à la mine.

    «Aller voir en vrai là-haut… » Après trente minutes de bus et 15 kilomètres environ de bonne piste. Le gilet haute visibilité est déjà enfilé, le casque est prêt à être posé sur la tête, les appareils photo, eux, à être dégainés. Le temps pour Pierre Rossler, chef du service géologie et guide du premier groupe de visiteurs, dimanche matin, d’évoquer la longue histoire de l’exploitation minière sur le massif du Kopéto.

    De 1880 à 2016, « la » mine a ouvert trois fois : sous la main de Lucien Bernheim, le pionnier dans ce massif, puis en 1968, quand la SLN a repris les concessions d’un site qui n’était plus exploité depuis quatre décennies, et enfin en 1994. Cette année-là, l’usine de traitement du minerai, appelée également laverie, a été inaugurée. La renaissance du site minier : « En 1983, il a fermé car le minerai exploité n’était plus rentable », rappelle le géologue. La laverie a permis, et permet toujours, de « trier d’une manière assez fine le minerai et d’exploiter celui qui est moins riche ». Le procédé, mis au point par les ingénieurs SLN, étant breveté, seuls les regards ont pu se poser sur les portes de l’usine de traitement.


    Son papa y travaille

    Premier arrêt à 400 mètres d’altitude : une plateforme surplombant une verse de stériles mesurant 27 mètres de haut. Là, les équipes ont mis en place une pelle de 200 tonnes, « la plus grosse de Nouvelle-Calédonie » et un dumper de 100 tonnes. La mine, ce sont aussi des dimensions à faire tourner la tête, et à faire d’amusantes photos souvenir.

    Laura, collégienne habitant Népoui, et Morgane, de Pouembout, sont ravies de cette visite. Comme c’est le cas pour beaucoup de visiteurs, un membre de la famille de la première travaille à la mine ; en l’occurrence, son papa. La seconde ne s’attendait pas à avoir froid. Pourtant, le ciel est bleu lagon. « Ici, notre plus grand ennemi est le brouillard [d’altitude], plus que la pluie », expliquera Pierre Rossler.

    Deuxième stop : le chantier actuel Iris Païdi. Maurice, du service géologie, décrypte les différentes époques de travaux. « Là, les mineurs travaillaient à la pioche. » Des décennies plus tard, les saillies sont encore visibles sur le versant est du mont, bien que la végétation ait repris le dessus.


    Une mine de questions

    Sur l’autre versant, c’est le ballet des camions. Les équipes du matin ont bien entamé leur poste. Pour Romain, de Pouembout, « on a beau revégétaliser, faire tous ces efforts pour l’environnement, on bouffe le pays doucement. Ça reste de l’exploitation de matières premières », estime-t-il, sans animosité.

    Mireille, de Koné, ne partage pas cet avis. Elle aussi a indirectement connu la mine de Népoui, car son père y a travaillé, dans les années 70. « C’est grandiose. On pense beaucoup à l’environnement en venant ici. Ils ont beaucoup de procédés pour le garder intact. »

    « De quelle couleur est le nickel ? », « Quand est-ce qu’on utilise un 100 tonnes ou un camion articulé ? » « Est-ce que des 100 tonnes se renversent parfois ? » « Les géologues n’utilisent-ils que les sondages pour savoir si un gisement sera riche en nickel ou non ? »

    Les questions sont diverses et variées. Didier, chef d’atelier de l’usine amont, troisième arrêt, sera le dernier professionnel à y répondre. Mireille apprécie : « Si on venait seul, on ne comprendrait pas, car c’est tout de même assez technique. »

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