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  • Interview. Francia Tissot, auteure de J'ai appris à danser sous la pluie
    Propos recueillis par B.N. | Crée le 22.11.2012 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 02h19
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    Originaire de la région de Koumac, Francia Tissot vit aujourd'hui à Sydney. Photo Thierry Perron
    Après son premier récit autobiographique contant les violences subies, enfant, dans la maison familiale près de Koumac, Francia Tissot donne une suite en forme d'espoir. Elle sera à Poya samedi pour parler et dénoncer ce fléau intrafamilial.

    Les Nouvelles calédoniennes : Votre second récit est une résilience ?

    Francia Tissot : Oui, il a été écrit sous forme de résilience. Le premier Le Diable s’est bien amusé, décrivait le trou noir. Il m’avait lavée de mes hontes, de ma culpabilité, de mes colères. Mais j’ai écrit la suite surtout pour donner le courage et la force aux victimes de dénoncer la violence. C’est aussi une réponse aux lecteurs du premier récit, à la suite duquel j’ai reçu beaucoup de mails et de lettres. Après l’avoir lu, vous restez avec l’envie de savoir ce que sont devenus ces enfants. Pour moi, c’était de la politesse que de leur répondre par J’ai appris à danser sous la pluie.
     

    Vous serez samedi à Poya, vous êtes ce soir à Bernheim. Vous vous engagez à fond contre les violences intrafamiliales ?

    Oui, avec ces deux récits et mes causeries, mon but, c’est d’aider les victimes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. De me placer aux côtés de ceux qui luttent contre ce fléau. Je m’en suis sortie, entre guillemets, mais beaucoup ne s’en sortent pas, se suicident ou répètent ce qu’ils ont vécu. J’ai été sidérée par le nombre de victimes qui m’ont écrit : des femmes, des hommes qui ont subi ces violences petits garçons. Et je souligne que les auteurs ne sont pas toujours des hommes.

     

    Un troisième livre est sur le feu, plus léger ?

    Oui, c’est un roman sur la femme vénale partie de rien, basée sur la réalité, avec deux femmes que j’ai connues. Dedans, il y aura des petites scènes érotiques, mais jamais vulgaires. J’ai tout dit sur mon enfance, mes souffrances. Certaines femmes m’ont approchée pour que je raconte les leurs. Mais pour l’instant, il faut que j’arrête. Ça fait très mal d’écrire sur ça. Tout revient.

    Par contre, la traduction en anglais du Diable s’est bien amusé est en cours et j’aimerais que ce livre aide à comprendre que la violence est inacceptable et qu’il faut que les gens portent un regard aiguisé sur la souffrance des êtres humains.

     

    L’auteure propose une causerie ce soir à 18 heures, à la bibliothèque Bernheim, et interviendra samedi à Poya, lors de la clôture de la Journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes.
     

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