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    Nord
  • Poum. Interview de Brice Porou, président de l'association Shaxhabign
    Propos recueillis par notre correspondant, Ivan Cotignola | Crée le 03.10.2015 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 13h31
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    Danses et musique s'enchaîneront dès vendredi 16 octobre après-midi et ce jusqu'au dimanche 18 octobre à 17 heures du côté de Poum. A travers le festival, Brice Porou (en médaillon) invite le public à la découverte de l'autre.
    L'association Shaxhabign soufflera les dix bougies de son festival de musique, de danse et de chant dans deux semaines. L'occasion pour son président, Brice Porou, de présenter les animations prévues au village Shelloph à Poum les 16, 17 et 18 octobre.

    Les Nouvelles calédoniennes : Que représente l’association Shaxhabign dans le paysage culturel local ?

    Brice Porou : Shaxhabign est devenu depuis quelques années un acteur culturel connu en province Nord, notamment de par l’organisation du festival Shaxhabign, qui a lieu tous les ans à Poum. Ce festival est déclaré d’intérêt communal depuis trois ans. C’est le résultat du travail mené depuis plus de dix années par l’association. Nous nous positionnons plus sur le plan artistique et culturel, en complément de la Fête de la mer, qui, elle, met en avant les atouts économiques de notre commune.

    Quels sont ses objectifs actuels ?

    Depuis la création de ce festival, l’objectif a toujours été d’offrir un espace de rencontre et de partage entre les communautés du pays, mais aussi du Pacifique plus généralement. C’est pour cette raison que nous nous efforçons chaque année de proposer des prestations les plus variées possibles en termes de diversité culturelle, mais aussi artistique. En 2014, le festival a été un franc succès, à en juger par l’engouement du public. Et même si pour beaucoup de gens, nous sommes au bout du monde, nous constatons une affluence en progression tous les ans. Ceux qui se sont déplacés ont pu apprécier des prestations de qualité dans les chants, les danses et les musiques.

     

    C’est la dixième édition du festival. Quel bilan tirez-vous de ces dix ans de culture ?

    Ces dernières années ont été riches à tous les niveaux. En même temps que nous acquérions de l’expérience dans l’événementiel, nous avons pu constater une reconnaissance de la part de nos différents partenaires. Pour rappel, la première édition s’est tenue avec le seul soutien de la province Nord. Désormais, avec la commune, près d’une dizaine d’organismes appuient notre démarche.

     

    Comment s’annonce alors cette nouvelle édition ?

    Riche au niveau de la programmation. Un plateau artistique très fourni est prévu avec, comme toujours, un mélange entre des pointures de la scène locale et régionale et des formations plus récentes qui souhaitent se faire connaître. Pour l’occasion, Radio Djiido retransmettra en direct l’événement depuis Poum. Les partenaires répondent encore présent cette année, malgré une conjoncture difficile et nous les en remercions. De même que les exposants, qui seront nombreux sur place. Nous n’attendons plus que le public pour que cette année soit également couronnée de succès.

     

    Y aura-t-il un thème cette année ?

    Oui, bien sûr. Il reste le même depuis le début de cet événement, c’est-à-dire « les échanges des cultures et la connaissance de l’autre. » Il est essentiel pour nous, car il permet aux populations de se retrouver à travers ce festival. Beaucoup de liens d’amitié se sont créés au fil des années avec ces différentes délégations d’artistes et d’officiels. Ces échanges durant ce festival sont des moments où chaque personne présente peut découvrir d’autres façons de vivre et partager ainsi ces petits instants enrichissants.

     

    Prévoyez-vous des nouveautés ?

    Du 12 au 16 octobre, une résidence sur les techniques de confection de tapas précédera le festival, en partenariat avec l’ADCK [Agence de développement de la culture kanak, NDLR] et avec la présence d’Yvon Kona. Elle a pour but de faire revivre ce savoir disparu et qui, autrefois, tenait une place importante dans nos échanges. Cette résidence est importante pour nous, puisqu’elle est liée à la recherche d’identité commune dont on entend souvent parler. Le tapa démontre in fine que toutes les populations dans le bassin Pacifique possèdent un socle commun sur lequel nous devons baser nos relations. D’autant plus que l’histoire de Shaxhabign est aussi liée à ces mouvements de population à travers le Pacifique. Plutôt que de critiquer nos différences, essayons de mettre en avant ce qui nous rassemble.

     

    Quels vont être les temps forts de cette nouvelle édition ?

    Il y aura la cérémonie d’ouverture du samedi matin, avec la présence des différentes institutions partenaires ainsi que les invités de la mairie, à travers les jumelages déjà mis en place. Les festivités débuteront dès le vendredi 16 octobre après-midi, avec danse et musique, qui s’enchaîneront samedi avec des formations, notamment Pacifika, Cia I Mevou, JLJ, la soirée se clôturant à minuit avec les groupes Kros Rod (Vanuatu), Gayulaz (Lifou) et Seredridr (Maré). Après un instant consacré au culte, la journée de dimanche sera également ponctuée de danses et de musique jusqu’à la clôture des festivités à 17 heures.

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