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    Nord
  • | Crée le 28.10.2011 à 03h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 23h18
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    Sam Moinlaoupioh : « Nous ne laissons pas de côté la danse. Nous l'avons fait ressurgir. Il faut maintenir la flamme allumée. »
    Le comité d'animation culturelle de Kaala-Gomen, en partenariat avec la direction de la culture de la province Nord et le centre culturel de Koné, organise troisième 3e édition du Festival Caboko, samedi, à Gamaï. L'interview de Sam Moinlaoupioh, directeur du centre culturel de Koné.
    • Les Nouvelles calédoniennes : Que signifie Caboko ?

    Sam Moinlaoupioh : Caboko signifie, dans ce contexte : exprime-toi ou dévoile-nous ton talent musical. Le concept est de proposer un tremplin musical afin que les artistes partagent leur passion.

    • Quel bilan tirez-vous des deux premières éditions ?

    Les groupes musicaux de la région de Gomen ont le souci de bien faire les choses. Ils essaient d’améliorer leurs prestations. L’année dernière, nous avons innové en mêlant la musique et la danse, parce qu’il y avait une dynamique sur la danse traditionnelle. Ce festival a permis de relancer la pratique de la danse traditionnelle sur la région.

    • Quels sont les points à travailler pour améliorer les prestations ?

    Il faut axer nos efforts sur la technique. Il faut que les danseurs et les musiciens soient accompagnés par des professionnels. Nous aimerions passer au-dessus du concert amateur. Nous disposons à Koumac de l’antenne du Conservatoire de musique. Le centre culturel a mis en place de initiations au code de la musique afin d’améliorer le niveau des groupes. En ce qui concerne la danse, nous devrons mener un travail de mobilisation. Ainsi qu’un travail de collecte des danses traditionnelles. Nous avons fort à faire dans ce domaine, car les gens sont plus concentrés sur la musique que sur la danse. Il faut que les groupes se remettent en question afin d’améliorer leurs prestations.

    • La participation des artistes est en phase avec vos attentes ?

    Ce tremplin musical a incité les jeunes à s’investir. Nous avons eu la création l’année dernière des 3 P Muzik, un groupe de la vallée de Gamaï. Ils avaient une dynamique, mais ne savaient pas trop comment entamer les choses. Caboko leur a permis de prendre confiance en eux et d’oser se produire sur scène. La participation des groupes répond à nos attentes, sachant que nos objectifs sont de sensibiliser les gens aux pratiques artistiques. Les jeunes sont demandeurs de musique. C’est ce qui nous a poussés à aller vers eux afin de les convaincre à exprimer leurs talents.

    • Le public est-il satisfait des prestations ?

    Les gens sont surpris de voir qu’il existe un tel potentiel dans la commune. Ils sont fiers de voir que ce potentiel ne demande qu’à être remis en route. Le jeune public demande plus de groupes de l’extérieur, mais nous voulons rester dans nos objectifs : valoriser les artistes et groupes locaux. Mais rien ne nous empêche de nous ouvrir sur l’extérieur. Nous faisons alors venir un ou deux groupes connus, mais ça s’arrête là.

    • Quels sont vos projets ?

    Nous souhaitons renforcer l’accompagnement des groupes par des professionnels de l’antenne du Conservatoire de musique de Koumac, qui nous concerne nous aussi, les gens de Kaala-Gomen. Nous voudrions profiter de cette opportunité pour former des futurs intervenants en musique sur la commune et pourquoi pas y ouvrir une petite antenne, sachant que nous avons une forte demande avec déjà cinq groupes. Ce qui nécessite de leur part de se plier à certains apprentissages, notamment celui du solfège. Pour les groupes ayant participé aux stages, cet apprentissage a été une véritable découverte, la plupart étant autodidactes. Ils sont très intéressés, même si pour certains, cela a été un peu dur.

    • Et la danse dans tout ça ?

    Nous ne laissons pas de côté la danse. Nous l’avons fait ressurgir, je pense qu’il faut que nous maintenions la flamme allumée. Nous essaierons de développer certaines actions l’année prochaine dont un séminaire sur la danse traditionnelle, à Ouégoa, pour préparer le Cia Na Ton 2013. Nous allons essayer de redynamiser la danse, en recrutant des personnes ressources qui interviendront sur la commune.

    Programme du festival Caboko

    Samedi 29 octobre
    8 heures : discours d’ouverture
    8h30 : chorale de Païta ; chorale de Gamaï ; chorale de l’école de Baganda ; chorale Saint-Pierre
    9 heures : danse traditionnelle de Gomen
    9h30 : musiciens de l’école de Baganda
    10 heures : Vahy, de Hienghène
    11 heures : défilé de mode avec les couturières de Gomen
    12 heures : acoustique, avec des jeunes artistes locaux et podium libre
    13 heures : JLJ de Gomen
    14 heures : Penu de Gomen
    15 heures : 3 P Muzik de Gomen
    16 heures : Hogo de Hienghène
    17 heures : We Molo de Gomen
    18 heures : Stef de Ponérihouen
    19 heures : UJB de Gomen
    20 heures : Triban Klan de Nouméa
    21 heures : Kohmwanu de Gomen
    22 heures : Kaa Uuu Kaa de Hienghène
    Consommation d’alcool interdite sur le site

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