Il a été recruté après avoir répondu à un appel à candidatures lancé par l’association pour chercher un successeur à Cyrille Sabran, démissionnaire « à regret », qui a dû retourner en Métropole pour « raisons familiales ».

Le nouveau directeur est arrivé à Hienghène le 9 mai dernier et a passé une semaine à travailler avec Cyrille, avant qu’il ne parte. « J’ai ainsi pu faire le tuilage avec lui », indique Léon Razafindrakoto.

Avant de s’envoler de France pour la Nouvelle-Calédonie, il travaillait en tant que « consultant d'un projet sur la valorisation des ressources non extractives d'une forêt humide gérée par la communauté locale à Madagascar », son pays d’origine. « Madagascar fait partie des plus grands “hot spot” de biodiversité dans le monde », souligne Léon.

Mettre en œuvre le plan de gestion 2015-2019

Le nouveau directeur ne manque pas de références dans son domaine avec des expériences professionnelles passées « à Madagascar, en Guyane et en Afrique de l’Ouest, dans le cadre de la conservation de la biodiversité dans des aires protégées ». Il découvre la Nouvelle-Calédonie. « La première chose est de prendre contact avec l’équipe de Dayu Biik, la population locale dans les tribus et tous les partenaires. »

Rappelons que Dayu Biik a été fondée en 2004 par des coutumiers riverains du mont Panié avec le soutien de l’ONG Conservation international (CI) et de la province Nord, pour mettre en œuvre des actions visant à préserver l’environnement de la commune de Hienghène. Le bureau de l’association est présidé par Jonas Téin. Le nouveau directeur explique vouloir en premier lieu « bien appréhender l’aspect culturel local afin de pouvoir travailler efficacement pour la protection des espaces naturels. L’important de ma mission est la mise en œuvre du nouveau plan de gestion 2015-2019 ». Il observe déjà que « l’association a une bonne notoriété en Nouvelle-Calédonie et de l’expérience en matière de gestion de réserve sauvage en cogestion avec la province Nord et en partenariat étroit avec CI ».

Léon Razafindrakoto est âgé de 55 ans. Marié, père de deux enfants, il vient de s’installer au village de Hienghène avec sa femme, Liva.