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    Mont-Dore
  • | Crée le 13.06.2011 à 17h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 20h40
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    Le FSH construit vingt-huit logements sociaux sur l'ancien terrain de la SCI Garniérite, lotissement La Palmeraie, au Pont-des-Français. Le terrain était nu depuis des années, alors que le quartier est l'un des plus passants de l'agglomération.

    Dans le lotissement La Palmeraie, ce sera bientôt la fin des poussières qui volent lorsqu'il fait beau, et de la boue qui coule quand il pleut. Depuis dix ans, une parcelle inoccupée s'était transformée en un terrain vague de 60 ares, à l'entrée de ce quartier plutôt résidentiel.

    Terrassement. Voilà quelques années, les propriétaires, la SCI Garniérite, avaient commencé à terrasser, sans aller plus loin. Mais la terre était mise à nu pour de bon, formant une grande dent creuse, en contrebas de la carrière du Pont-des-Français. « Ce n'était pas dérangeant tout le temps, le quartier reste agréable », relativise une voisine de la rue des Moritias. « Mais c'est bien qu'ils y mettent quelque chose ».
    En février 2010, le Fonds social de l'habitat avait racheté l'endroit pour 60 millions de francs, afin d'y construire l' « Anse de la mission », un ensemble de vingt-huit logements (14 aidés et 14 à loyer transitoire) répartis sur deux bâtiments. « Je crois que la SCI voulait monter un projet [de logements] en défiscalisation, mais que ça n'a pas abouti […] Le lot nous a été proposé, nous avons étudié ça et choisi de l'acquérir », résume Serge Chol, directeur des services techniques au FSH.

    Situation.
    L'intérêt principal est l'emplacement : au centre de l'agglomération, au milieu d'un quartier appelé à changer de visage rapidement. Un supermarché et une galerie commerciale sont annoncés, juste en face, tandis qu'un terrain de sports doit se construire au fond de la rue. Il existe déjà une bibliothèque municipale, un groupe scolaire, une poste et une gendarmerie. Selon la commune, l'endroit est d'ailleurs le plus passant de l'agglomération (jusqu'à 30 000 voitures par jour).

    La SCI voulait monter un projet en défiscalisation, mais ça n'a pas abouti.

    Pour la petite histoire, la SCI Garniérite avait acheté ce même terrain en 2002, et réglé la facture comptant aux propriétaires précédents, Maurice Toyada et son épouse Sylvia Morandeau. A sa création, en 2001, la SCI Garniérite appartenait, à parts égales, à Maurice et Claudine Garnier, née Moua. Au moment de l'acquisition, en 2002, ils ont cédé la moitié de leurs actions aux Tahitiens Jules et Emilenne Mai. Les 60 ares valaient alors 18 millions francs, selon les archives du registre du commerce. C'était avant la flambée du prix des terrains.

    Surcoût. Le FSH ne pourra utiliser qu'un tiers de cette surface, le reste étant trop en pente. Le terrassement a débuté cette semaine. Il devait commencer plus tôt, mais le cyclone Vania a changé la donne. D'anciennes interventions avaient fragilisé le terrain, et avec les pluies « il y a eu un éboulement […] nous avons dû procéder à un cloutage supplémentaire », explique Serge Chol. Le surcoût est de 10 millions francs.
    Les travaux seront longs (vingt mois), la livraison est prévue courant 2013. Le budget total est de 574 millions francs, dont 395 millions sont consacrés aux bâtiments eux-mêmes. Le FSH compte en faire une illustration de sa politique de qualité, tant par rapport à son emplacement central, que par rapport à la sophistication de la construction (lire ci-contre).

    Marc Baltzer

    599

    Le nombre de logements en cours de construction par le FSH.



    Petit et écolo

    « Depuis trois ou quatre ans, nous vivons une évolution vers la qualité, au FSH », assure Nathalie Chaine, chargée de la communication. L'« Anse de la mission » se veut un symbole de cette nouvelle politique. Les vingt-huit logements (11 F2 et 17 F3) sont répartis en deux bâtiments « proenvironnementaux ».
    Pas de climatisation, mais de grandes ouvertures traversantes, pour aérer au maximum les pièces. Plus de cuisines en panneaux contreplaqués qui gonflent avec l'eau, mais des plans de travail simples et solides, éclairés par une lumière naturelle. Plus d'escaliers en béton, mais des équipements en kohu. Tout comme les façades situées à l'ouest, car « le bois est un meilleur matériau que le béton », question isolation, explique Guylaine Panuel, responsable des opérations. Les bâtiments donneront sur des jardins. Celui des deux qui aura moins d'espaces verts se verra équipé d'une terrasse végétalisée. Enfin, l'eau sera chauffée grâce à des équipements solaires, ce qui réduira le budget des locataires consacré au gaz.

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