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    Mont-Dore
  • Catherine Léhé | Crée le 11.06.2008 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 18h00
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    On le connaît davantage pour ses chansons, mais c'est son coup de crayon qu'il propose de découvrir. Tevita Filikesa expose quelques-unes de ses esquisses avec d'autres artistes, au centre culturel, du 26 juin au 12 juillet.

    En matinée, il vend des graines de fleurs et des pesticides. L'après-midi, il dessine ou répète avec son groupe les Melodians. «Le rêve a un prix, il faut bien travailler ! », glisse-t-il dans un de ses rires qui remplit la pièce presque toutes les cinq minutes. Son rêve, c'est celui de vivre complètement de son art, ou plutôt de ses arts. Car si on le connaît davantage par ses chansons, c'est une autre de ses « facultés qu'il s'apprête à partager. » La formule caractérise bien la générosité de Tevita Filikesa. à l'approche de la trentaine, ce Calédonien d'origine wallisienne exposera quelques-unes de ses esquisses à compter du 26 juin, dans le hall du centre culturel du Mont-Dore, un lieu qu'il connaît bien, puisqu'il y a travaillé jusqu'en début d'année. De la mise en place des expositions aux coulisses de la scène, histoire d'apprendre de l'intérieur. Là, c'est avec des amis, Maurice Bermont et Stéphanie Wamytan, qu'il expose une dizaine de ses premiers jets, contrastés entre le noir et le blanc. Il y aura «des vieilles choses qui ont appartenu à un moment donné », quelques nus, des séries de tatouages «qu'il verrait bien sur le corps d'une femme ». Des dessins chargés de symboles, comme celui de présentation : une main au centre de laquelle se dresse une case entourée d'un cocotier (la femme) et d'un pin colonnaire (l'homme). «à l'heure où l'on reparle beaucoup des Accords de Matignon, je trouve que c'est une image qui est universelle. C'est dans notre main. » «Je dessine quand je veux qu'un moment soit encore plus silencieux qu'il n'est » Si dessiner est pour lui un autre moyen de s'exprimer, c'est aussi une façon de retrouver de la quiétude : «Quand je veux qu'un moment soit encore plus silencieux qu'il n'est. » Une manière de trancher avec l'agitation de la musique. « Sur scène, rares sont les fois où je suis serein. » Pourtant, à l'observer gratter sa guitare juste avant sa montée sur scène sous l'oeil des caméras de Neuf semaines et un jour, on s'y tromperait. «Du moment que cela me fait délirer, que j'arrive à faire danser les gens autour de moi, que l'énergie n'a pas été donnée pour rien... » Même s'il n'a pas été choisi pour participer aux Francopholies, il revendique, sans être amer, juste le droit de faire. «à partir du moment où on me laisse m'exprimer. Je suis un des seuls artistes qui n'a pas encore sorti de CD mais dont neuf morceaux sont sur le réseau. Qu'on ait déjà entendu ce que je fais, c'est déjà une preuve que ça marche un peu ! » Tevita continue pour l'instant son chemin, prépare ses prochains concerts des 4 et 5 juillet. Il compose, inspiré par le quotidien de ses amis, de ses souffrances, de ses joies aussi, le tout teinté d'espoir, « les grands sentiments qui font que l'on existe ». De quoi l'aider à être mieux. « La vie est faite de hauts et de bas. Le tout c'est de ne pas rester sur place. Le mouvement, c'est la vie. »

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