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  • | Crée le 04.04.2016 à 05h00 | Mis à jour le 05.04.2016 à 05h00
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    Hanoï, le samedi 2 avril. Tran Dai Quang, homme fort du pays. Photo AFP
    Hanoï. Tran Dai Quang a été élu samedi, sans surprise, président. Jusqu’alors ministre de la Sécurité publique, il accède à l'un des postes les plus importants de ce pays communiste à parti unique.

    «Je remercie sincèrement l'Assemblée nationale de m'avoir élu », a déclaré samedi Tran Dai Quang en prêtant serment, selon le service de presse du Parlement. Agé de 59 ans, il a été choisi à ce poste en janvier par le parti communiste, véritable centre du pouvoir au Vietnam. Il était auparavant à la tête du puissant ministère de la Sécurité publique. C'est la première fois qu'un général de police est élu président au Vietnam. Son élection confirme la domination politique des conservateurs, après un congrès du PC en janvier marqué par de vives luttes entre conservateurs et réformateurs.

    Le Vietnam est aujourd'hui en pleine transition après la réélection en janvier du secrétaire général du parti communiste, Nguyen Phu Trong, véritable numéro un du pays. Le Premier ministre réformateur Nguyen Tan Dung a perdu son poste et son successeur sera élu la semaine prochaine. L'actuel vice-Premier ministre Nguyen Xuan Phuc doit devenir Premier ministre.

    Ces changements à la tête du pays ont été réalisés au pas de course, soulignent les analystes, avant la prochaine visite du président américain Barack Obama en mai.

    Le Vietnam affiche une bonne santé économique, avec une croissance de plus de 5%, et est un des pays clefs de l'accord de coopération économique emmené par Washington en Asie, le TPP, pour contrer l'influence de Pékin. Le nouveau président vietnamien devra recevoir Barack Obama, dont Hanoï attend le soutien face à Pékin dans le conflit territorial qui oppose les deux voisins en mer de Chine méridionale.


    Prisonniers politiques

    Pendant ce temps, la répression se poursuit, dans ce pays où des dizaines de prisonniers politiques, blogueurs ou journalistes, sont détenus. Cette semaine, trois Vietnamiennes ont été condamnées à des peines de plusieurs années de prison ferme pour propagande contre l'Etat, pour avoir notamment agité le drapeau de l'ancien régime de Saigon, soutenu par les Américain pendant la guerre du Vietnam. La semaine précédente, un blogueur de premier plan, Nguyen Huu Vinh, a été condamné à cinq ans de prison pour des écrits hostiles à l'Etat.

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