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    Monde
  • | Crée le 27.05.2016 à 11h30 | Mis à jour le 27.05.2016 à 11h30
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    Ise, jeudi 26 mai. Matteo Renzi, Angela Merkel, Barack Obama, Shinzo Abe, François Hollande, David Cameron, Justin Trudeau et Jean-Claude Juncker, président de la Commision européenne (de g. à dr.) plantent des arbres au grand sanctuaire d\'Ise-Jingu. Photo Manan Vatsyayana / Foreign Ministry of Japan / AFP
    Japon. Les dirigeants ont entamé, hier, à Ise-Jingu, un sommet aux multiples défis posés par une croissance mondiale atone, la lutte contre le terrorisme, les revendications maritimes disputées de la Chine ou les migrations.

    Les chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, de l’Allemagne, du Canada et du Japon se retrouvent à Ise-Shima, région côtière nichée au milieu de collines boisées, dans le centre du pays. Avant d’entrer dans le dur de discussions qui doivent être suivies aujourd’hui, par une visite historique de Barack Obama à Hiroshima, les leaders du G7 ont visité le sanctuaire shintoïste Ise-Jingu, lieu sacré censé incarner « l’âme de l’archipel ».


    La faible croissance pèsera lourd

    Quelques jours seulement après la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales des sept à Sendai (nord-est), la faiblesse de la croissance mondiale pèsera lourd dans les discussions de ce club de pays industrialisés. « L’économie mondiale sera le thème le plus important du sommet du G7 d’Ise-Shima, a souligné M. Abe mercredi soir. Le président Obama et moi-même reconnaissons que le G7 doit rechercher une croissance globale, durable et robuste. »

    Tous invoquent l’équilibre qu’il faudrait trouver, entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, mais les divisions sur la façon dont il faudrait doser chacun de ces leviers ne devraient pas s’effacer pendant ce sommet. Le Japon et l’Italie voudraient voir davantage de dépenses budgétaires mais l’Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles, n’est pas d’accord, tout comme la Grande-Bretagne, qui suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l’approche du référendum du 23 juin sur une possible sortie de l’Union européenne.


    migrations : accroître l’aide

    Le G7 va discuter de la lutte contre le terrorisme et son financement, l’une des priorités de François Hollande après les attaques revendiquées par l’organisation Etat islamique (EI). Ainsi, planchera-t-il, à l’initiative de Paris, sur « la préservation du patrimoine culturel face aux agressions terroristes », après les destructions des trésors de Tombouctou, du musée de Mossoul, des vestiges de la cité de Nimrud ou des temples de Palmyre, selon la délégation française.

    Alors que l’Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, les migrations et les réfugiés figurent aussi au menu des pourparlers à « l’initiative » de l’Allemagne, qui a accueilli des centaines de milliers de migrants. Le président du Conseil européen Donald Tusk, présent à Ise-Shima, a appelé le G7 à « reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale » malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur les épaules de l’Union européenne. « Nous demandons le soutien du G7 », en particulier « qu’il s’engage à accroître l’aide mondiale pour satisfaire les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes ».


    Repères

    Une absente si présente

    La Chine est absente du G7, mais l’ombre de la deuxième économie mondiale plane sur les discussions, Barack Obama rappelant que doivent prévaloir la « liberté de navigation et la résolution pacifique des différends ». Pékin et Tokyo se disputent âprement la souveraineté de territoires inhabités en mer de Chine Orientale. Donald Tusk a appelé à cet égard le G7 à « défendre ses valeurs communes. Il ne suffit pas aujourd’hui de seulement y croire. Nous devons être prêts à les protéger ».


    Haute surveillance

    Les mesures de sécurité ont été multipliées à travers l’archipel, avec des milliers de policiers supplémentaires déployés pour surveiller les gares et les terminaux maritimes. Tokyo ne veut prendre aucun risque après les attentats terroristes qui ont frappé Paris et Bruxelles.


    Un lieu cher à Shinzo Abe

    Le Premier ministre nippon aime se rendre à Ise-Jingu, un endroit qu’il a choisi pour accueillir le G7 car il permet à ses yeux de « comprendre la spiritualité des Japonais », de saisir la beauté de la nature et des traditions de l’archipel. Mais c’est aussi un lieu empreint de nationalisme, soulignent les observateurs, reflet des convictions d’un Premier ministre qui s’est juré, depuis son retour au pouvoir fin 2012, de redonner sa fierté et sa « noblesse » au Japon.

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