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    Justice
  • Philippe Frédière | Crée le 11.06.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 15h39
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    Les sept caillasseurs, arrêtés ce week-end à Koutio après avoir blessé deux gendarmes et endommagé leur véhicule, ont écopé d'un total de 14 ans de prison.

    « Ils nous ont pas dit bonsoir. Ça nous a énervés, voilà ». Voilà. C'est l'unique justification trouvée par l'un des sept jeunes gens qui ont comparu hier matin devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour avoir sérieusement blessé deux gendarmes et fracassé sous un déluge de pierres leur Land Rover, samedi soir dans la cité FSH de Koutio (lire notre édition de lundi). Le plus touché des deux militaires a été atteint par une bouteille de vin à moitié pleine qui lui a éclaté au visage. Bilan, plusieurs dents cassées, la lèvre et la joue ouvertes, et 11 points de suture pour ce sous-officier qui restera un bon moment dans l'impossibilité de parler, et doit désormais se nourrir avec une pipette. Son collègue a, quant à lui, reçu en pleine poitrine un pavé de quatre kilos environ. Trente centimètres plus haut, c'était la mort presque certaine.Les deux personnes les plus sévèrement condamnées ont été Francis Monin, l'auteur du lancer de bouteille, et Simoné Paagalua. La présidente du tribunal et le procureur ont rappelé qu'il y a quatre ans, le dernier avait participé à la mise à mort d'un adolescent de Koutio, tué à coups de pied par tout un groupe. Trois ans de prison ferme pour chacun d'eux.Meurtre d'un enfant En fait, c'est une bande qui terrorise les habitants et pourrit la vie de la cité FSH qui se retrouve aujourd'hui sous les verrous. Ils ont passé l'après-midi de samedi à boire, écouter de la musique et chahuter sur un espace vert de la cité. Lassé, un habitant a fini par appeler les gendarmes. Deux patrouilles sont arrivées en même temps sur les lieux. Le « Salut les gars ! » lancé par un des militaires pour engager la conversation, a été accueilli par un déluge de pierres, de bouteilles et d'insultes raciales. Blessés, les gendarmes ont dégainé leurs armes et tiré quatre coups de feu en l'air pour stopper leurs assaillants et pouvoir se replier sans plus de dégâts.Ils sont revenus un peu plus tard, mais en nombre cette fois. GIPN, gendarmes mobiles de Tontouta, renforts de Nouméa, une cinquantaine d'hommes a investi le quartier. Trois des caillasseurs ont été arrêtés samedi soir, les quatre autres le lendemain dimanche.Vieilles dames terrorisées « Ce groupe fait régner la loi de la jungle sur le quartier de Koutio. Ils molestent les habitants, occupent les cages d'escaliers, terrorisent les vieilles dames » a tempêté le substitut Dutot. « La plupart d'entre eux ont un passé judiciaire. Quant à Simoné Paagalua, qui a participé il y a quatre ans au meurtre d'un enfant, il devrait raser les murs, se tenir à carreau jusqu'à la fin de ses jours. Mais j'imagine que pour lui, la mort de cet enfant compte autant que sa première paire de chaussures. »« De tels faits sont inadmissibles » a reconnu Me Delbosc, avocat des sept malfaiteurs. « Mais ce n'est pas la seule bande qui sème le trouble à Koutio. Il ne faut pas tout leur coller sur le dos. »

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