Notre opinion, c'est que le tribunal a suivi les réquisitions du procureur, qui lui-même avait suivi les consignes de l'Etat. Avec ces condamnations, on cherche à criminaliser notre organisation. Car quand on regarde les faits qui nous sont reprochés et les peines qui ont été prononcées, il y a de quoi s'étonner. J'ai le sentiment d'avoir été condamné en tant que président de l'USTKE, et non pour avoir participé aux faits. Ce qui est différent du cas de José Bové qui, lui, était là quand les plantations d'OGM ont été arrachées. En Métropole, depuis la dernière guerre, les gens ne sont plus condamnés pour leurs fonctions.