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    Îles
  • | Crée le 06.09.2016 à 04h45 | Mis à jour le 06.09.2016 à 10h13
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    Le rapport de stage de Valentine Boudjema, sur le suivi du rivage des îles Loyauté, sera bientôt disponible à la bibliothèque municipale d’Ouvéa. Photo C.T.
    Ouvéa. Valentine Boudjema, étudiante en dernière année à l’ISTOM, a restitué ses travaux sur la mise en place d’un suivi du rivage aux îles Loyauté, la semaine dernière, à la tribu de Gossanah.

    Elle est venue présenter le fruit de son travail. Le 30 août dernier, Valentine Boudjema, étudiante en dernière année à l’ISTOM (Ecole supérieure d’agro-développement international), a fait une restitution de ce qu’elle a découvert au cours de son stage de trois mois sur le Caillou.

    Ce dernier, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche financé par le ministère des Outre-Mer et le programme « Integre » (CPS), portait sur la mise en place d’un suivi participatif du rivage aux îles Loyauté. « Je suis restée trois mois dans le nord. J’ai vécu beaucoup de choses au-delà de la centaine d’entretiens que j’ai menés. Je suis heureuse aujourd’hui de venir vous présenter les premières conclusions », a-t-elle expliqué dans sa coutume.

     

    L’origine des noms

    La problématique posée par le travail de Valentine interroge. Dans son étude nommée « Comment les phénomènes naturels transforment le littoral ? », l’étudiante cherchait à la fois à décrire comment les habitants voient le bord de mer et les phénomènes naturels (cyclone, tsunami, etc.), mais aussi à questionner sur l’origine et le sens des noms qui leur ont été attribués. Par exemple : « Est-ce qu’à travers les noms des lieux, on trouve une trace des événements passés ? ».

    Pour cela, Valentine a interviewé les personnes vivant près du lagon à Saint-Joseph, mais aussi ceux du nord qui vivent sur l’autre côte - nommée cöu en iaai (une des deux langues d’Ouvéa) - et dans les terres.

    L’étudiante a analysé les éléments qui montrent les changements survenus sur la côte : la végétation, les événements, les activités, les causes naturelles, etc. Mais aussi les origines de ces changements avec la nature « reine », ou encore les mesures à prendre pour lutter contre l’érosion. « Mon rapport de stage est à rendre en octobre. Lorsqu’il sera finalisé, il sera envoyé et mis à disposition à la bibliothèque municipale d’Ouvéa. Les conclusions que je vous présente aujourd’hui sont encore en phase préparatoire », a précisé Valentine.

     

    Conserver

    les histoires

    Selon l’étudiante, ce qui est ressorti des questions posées aux habitants, c’est une volonté forte de transmettre les savoirs et les histoires rattachés au nom des lieux. « Toute cette richesse ne doit pas être oubliée. Aujourd’hui, les personnes que j’ai rencontrées m’ont souvent dit d’aller voir les vieux car c’est eux qui savent. »

    La restitution de ces trois mois de stage s’est déroulée devant les coutumiers Cyril Ouaiegnepe et Wassesea Adjouhgniope du GDPL, de Bomene Tapu et de Faissen Wéa de l’association ASBO (acteurs environnementaux de l’île), mais aussi des techniciens et des élus des administrations, dont Alibi Ouaiegnepe, adjoint au maire en charge de l’environnement.

    Valentine était accompagnée de ses maîtres de stage à l’Université de Nouvelle- Calédonie, de Pascal Dumas (maître de conférences en géographie) et de Matthieu Le Duff (doctorant en géographie) mais aussi de Catherine Sabinot de l’IRD - associée au projet - ainsi que de quelques curieux à qui l’événement était ouvert.

     

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    Cette étude géographique et anthropologique s’intègre dans un travail scientifique de mesure du trait de côte mené par Matthieu Le Duff dans le cadre de son doctorat, en parallèle de recherches dans les archives et d’analyses d’anciennes photographies aériennes. Des mesures sur le terrain sont réalisées depuis 2015 à l’aide de différents instruments (DGPS), mais aussi et surtout, à l’aide d’un outil auquel ont été formés des jeunes d’Ouvéa, et qui permet de donner, de façon précise, le profil de la plage suite à des phénomènes climatiques. Ils permettront surtout de pérenniser ces mesures au-delà de cette étude.

     

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