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    Îles
  • De notre correspondante,Sarah Maquet | Crée le 05.10.2019 à 04h30 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h13
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    L’équipe internationale de scientifiques embarque sur le bateau de Badiou (tribu de Weneky), avec leur guide Jean-Baptiste, de la tribu de Teuta.Photos S.M.
    Ouvéa. Une équipe internationale de scientifiques a passé la semaine dans le nord de l’île. Cinquième mission du genre, trois ans après le début d’une étude sur la mangrove de Hnymëk, écosystème presque unique au monde et spécialement bien préservé à Ouvéa.

    Au nord d’Ouvéa, derrière la célèbre nurserie aux requins, s’étend un enchevêtrement marécageux de palétuviers : une mangrove. Selon l’Observatoire de l’environnement de Nouvelle-Calédonie, le territoire compte 359 km² de mangroves avec 190 espèces différentes (dont 10 % endémiques). La plupart des mangroves se situent sur la côte Ouest du territoire mais celle d’Ouvéa est unique, puisqu’elle est la seule à se trouver sur un atoll (une île basse). « Il y a quelques cas similaires aux Bahamas, explique Cyril Marchand, professeur en sciences de la terre et de l’environnement à l’UNC, mais aucun sur le territoire. » En plus de Cyril Marchand, ce projet de recherches sur Ouvéa est porté par le professeur Andrew Swales, de l’Institut national néo-zélandais pour l’eau et la recherche atmosphérique. Contrairement aux mangroves de la Grande Terre, celle d’Ouvéa ne reçoit aucun apport de terre en amont. Savoir comment, dans ces conditions, cet écosystème peut s’adapter au changement climatique et à la hausse des océans, est la question qui motive les scientifiques présents toute cette semaine sur l’île.


    Un écosystème unique

    Venus de Nouvelle-Zélande, d’Australie, de Singapour et des Etats-Unis, les scientifiques se relaient (environ une semaine tous les six mois) pour vérifier l’avancement du projet. Leur mission a débuté il y a trois ans avec des premières visites de repérage puis l’installation, dans la mangrove, d’instruments de mesure. « Nous espérons des premiers résultats dès l’année prochaine mais l’objectif serait d’avoir des financements sur dix ans », poursuit Cyril Marchand.

    Le financement du projet est, pour l’instant, assuré jusqu’à la fin de l’année 2021. Ceux-ci viennent du Fonds Pacifique (France), de la National Geographic Society (USA), du National Institute of Water and Atmospheric Research (Nouvelle-Zélande), et du United States Geological Survey (USA).

    Introduits à la tribu de Teuta par le père Apikaoua, les scientifiques sont, à chaque visite, reçus par l’Association des femmes de Teuta. « Nous sommes chouchoutés à chaque fois, s’amuse Cyril Marchand, et nous essayons, en échange, de rendre la pareille en associant la population à notre travail. »

    Des visites de classe sont organisées à chaque séjour, pour expliquer le rôle et l’importance d’une mangrove. Objectif atteint avec les CM2 de l’école de Saint-Joseph. Encouragés par les scientifiques, ils font des expériences pour replanter de la mangrove dans différents milieux. Avec un objectif : mieux la comprendre et mieux la protéger.

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