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    Îles
  • De notre correspondante,Sophie Mendes | Crée le 14.11.2018 à 04h31 | Mis à jour le 14.11.2018 à 04h31
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    La délégation était composée d’autorités, civiles de la Nouvelle-Calédonie, et coutumières des îles Loyauté.Photos Marine Nationale
    Maré. A bord du d’Entrecasteaux, une délégation de coutumiers des îles Loyauté s’est rendue lundi sur le récif Durand pour appréhender la réalité des conditions de travail sur l’épave du Kea Trader.

    «La mer était très formée, surtout à l’aller. Nous nous sommes vraiment rendu compte combien les conditions étaient difficiles et expliquent la durée du chantier », souligne Georges Reuru. Chef du clan de la mer Celawacele de Kurine, il est aussi la voix du collectif qui s’est créé lors de l’échouement du Kea Trader pour demander informations et actions pour prévenir les risques environnementaux. Parmi elles, permettre aux coutumiers de se rendre sur le récif Durand était l’une des premières requêtes formulées par la population, inquiète et en colère. L’engagement avait été donné d’y répondre et s’est concrétisé lundi au cours d’une visite organisée par le commandant de zone maritime.

    Une première moitié de la délégation, composée du haut-commissaire, de membres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie et de personnalités civiles et coutumières de Lifou et d’Ouvéa, a ainsi décollé en hélicoptère Puma de Nouméa pour rejoindre à Tadine, à bord du d’Entrecasteaux, les autorités de la province des Iles.


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    Partis très tôt le matin et rentrés à la nuit tombée, les membres de la délégation coutumière ont pu se rendre compte, en situation réelle, des conditions particulièrement difficiles autour du Kea Trader, isolé et en proie à des houles croisées puissantes. « Les méthodes qui vont être employées pour enlever l’épave sans abîmer le récif, c’est une première mondiale », s’est exclamé Georges Reuru. Il comprend mieux aujourd’hui le caractère unique de ce chantier de déconstruction en haute mer. « Nous avons beaucoup échangé au cours de cette longue journée. Nous étions assez loin du Kea Trader car la mer ne nous permettait pas d’approcher, mais nous avons mesuré la difficulté réelle du chantier », a précisé Georges.

    D’après un communiqué du bureau Action de l’Etat en Mer (AEM) lundi soir, l’entreprise chinoise, mandatée par le propriétaire, continue ses travaux d’ingénierie pour appréhender le plus finement possible les conditions si singulières de ce récif. Des simulations en bassin sont en cours au sein d’une université de Shanghaï pour mesurer les impacts de différentes conditions météorologiques et les anticiper. Elles doivent se conduire tout au long du mois de novembre et ont vocation à valider des phases critiques du plan de retrait. Cette validation doit se faire en plusieurs étapes et comporte plusieurs points d’arrêt, requérant l’avis de nombreux spécialistes, en Nouvelle-Calédonie comme en Métropole.


    Cette visite avec le haut-commissaire, Thierry Lataste, et le commandant de la zone maritime, Jean-Louis Fournier, est « un engagement de longue date », a rappelé le haut-commissariat dans un communiqué publié lundi.

    « Cette visite a permis de se rendre compte sur site des réalités [...] de ce chantier unique de déconstruction en mer tout spécialement difficile du fait des conditions de houles croisées qui y sévissent et de l’isolement du site », a indiqué le haussariat, affirmant par la suite qu’« un briefing sur l’état d’avancement des travaux et les défis qui restent à relever a été présenté ».

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