Les élèves des tribus de Hnathalo, de Hunëtë et de Drueulu se sont donné rendez-vous vendredi au collège de Hnathalo pour présenter leurs activités ainsi que leurs projets menés depuis le début de l’année avec leurs enseignants.

« Mis à part les remises de bulletins scolaires, cette importante journée est aussi l’occasion pour les parents de venir regarder ce que leurs enfants ont fait dans leur projet de classe et pendant l’année », a souligné Florent Simane Waneissi, le directeur du collège de Hnathalo.

Au primaire comme au collège, il n’y a pas de thème précis. Les projets peuvent traiter du développement durable, des violences, de la culture ou encore de sujets qui touchent l’actualité.

Depuis des mois

La journée a débuté par un culte d’ouverture officié par Kewa Vendegou, le diacre de Hnathalo, et par une coutume d'accueil présentée par le directeur du collège.

Durant toute la matinée, beaucoup de parents ont pu assister aux prestations des enfants. Un podium a même été installé au sein de l’établissement pour les danses, les chants, les poésies, les défilés et pour diverses démonstrations comme la percussion.

Au sein des salles de classe, les élèves ont animé plusieurs ateliers : recyclage de papiers, utilisations de bouteilles en plastique pour la culture des plantes, tressage de nattes en pandanus, contes et légendes…

Certaines classes ont choisi de travailler sur les différences culturelles. Ainsi avec leurs enseignants, ils ont choisi différents pays comme l’Italie, la France, la Polynésie, les îles Tonga ou encore le Vanuatu.

« Cette journée a permis aux enfants d’aller découvrir une infime partie de la culture des autres. Ils ont appris à connaître un pays, ses us et coutumes, ses goûts aussi. Aujourd’hui, c’est une petite présentation d’un énorme travail qui dure déjà depuis quelques mois », a déclaré Marie-Yves Puaka, la directrice des écoles catholiques de Lifou.

« Ces Journées des talents sont essentielles pour valoriser les potentialités des jeunes et ouvrir des espaces de façon qu’ils puissent exprimer leurs talents et qu’ils prennent confiance en eux. Pour nous, c’est une ressource nécessaire pour la réussite des enfants », a souligné Séraphine Wacalie, chef du département d’éducation de la formation à la Ddec.