La maison du presbytère de Qanono est prête pour sa nouvelle vie. Les travaux de rénovation et d’aménagements, intégrés dans un dispositif d’engagement communautaire dans le cadre du contrat de développement 2017-2021 entre l’Etat et la province des Iles, ont été officiellement clos récemment. Le point d’informations jeunesse, couplé d’un espace cyber, a ainsi été inauguré en présence des autorités coutumières et religieuses, des représentants de la mairie, de la province, de la gendarmerie, de différentes associations, des artisans et des jeunes qui ont participé à cette réalisation. Plus de cinquante personnes étaient présentes.

La cérémonie d’inauguration a débuté par des prises de parole, des danses des jeunes de l’église catholique de Qanono, puis du couper de ruban par le petit chef de Qanono, les responsables de l’église et de la gendarmerie, ainsi que des artisans.

Une rétrospective de ce premier chantier d’engagement communautaire à titre expérimental a été présentée aux invités, suivie d’une visite des locaux et d’une collation.

A titre expérimental

La fédération socio-éducative de Noje Drehu (FSEND) a été choisie pour gérer ce PIJ, car il s’agit d’une structure d’envergure communale. Ce collectif réunit des individus de différentes tribus de Lifou. Le coût total du projet est de l’ordre de 25 millions de francs (8,7 millions pour la province et 16,3 millions pour l’Etat).

Devant le succès de ce premier chantier d’engagement communautaire à titre expérimental, la province des Iles a lancé sur l’île de Tiga un projet quasi-identique, qui devrait être inauguré début 2020.

Le projet de rénovation du presbytère de Qanono et de création d’un point d’informations jeunesse datait de 2017, avec la combinaison de deux opérations de contrat de développement « Chantier d’engagement communautaire » et « Aménagement espace jeunesse ».

La concentration de ces différents dispositifs est le résultat d’un travail de concertation entre la province des îles Loyauté et d’autres acteurs pédagogiques et techniques.

Début octobre 2018, huit jeunes (deux filles et six garçons) ont été retenus pour ce chantier. Ils ont bénéficié de contrats de mission de service civique, leur permettant de percevoir une indemnité mensuelle. Ils ont été encadrés par quatre artisans techniques, issus de la province.