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    Grand Nouméa
  • | Crée le 16.12.2019 à 04h29 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h45
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    Le programme de la liste Païta en confiance devrait être présenté début janvier.Photo J.J.
    Païta. Candidat à sa propre succession en tant que maire, Willy Gatuhau a tenu sa première réunion officielle pour les municipales de 2020, samedi, au ball-trap. Il y a révélé le nom de sa liste, et son slogan.

    S’il l’avait déjà annoncé dans nos colonnes début septembre, la nouvelle n’a été officialisée que samedi après-midi au club-house du ball-trap, au fond de la Ziza. Willy Gatuhau, le maire de Païta, a présenté sa « candidature officielle » aux élections municipales de mars 2020. La déclaration publique intervient juste après celles des deux autres maires du Grand Nouméa, également en lice pour diriger leur commune pendant six années supplémentaires. C’est face caméra, ses soutiens derrière lui, que le candidat a choisi de s’exprimer. Il a tout d’abord révélé le nom de sa liste, «Païta en confiance», et son slogan : «Unis pour la ville». « La confiance est essentielle, rien ne peut se construire sans. » Une confiance « à restaurer si besoin en était », s’est-il permis, tout en rappelant ses 25 ans d’engagement et d’expérience au service de la commune, « Païta, c’est le nom de mon addiction. »

    Si le programme de la liste - construit à partir des remontées de terrain menées par le groupe depuis septembre - ne devrait être révélé qu’en janvier, quelques grandes lignes ont déjà été esquissées sur le deck du club-house. Le cadre de vie, la transition énergétique, la sécurité, les partenariats public-privé et le contexte économique « compliqué » avec une croissance démographique exponentielle seront notamment traités. Des thèmes qui sont régulièrement abordés par le maire avec les habitants depuis son élection, il y a neuf mois, à la suite du départ d’Harold Martin. « Nous sommes passés de 5 700 habitants en 1995 à 26 000 aujourd’hui : il est temps de changer les pratiques. »


    « Il fera mieux que moi »

    Usant du vocabulaire de l’alpinisme, évoquant la cordée pour parler de ses soutiens et des habitants, et de ligne de vie pour qualifier son programme, Willy Gatuhau entend « dépasser les clivages politiques. La seule union à laquelle on appelle est celle pour la ville de Païta [...] Il faut veiller aux équilibres avec toutes les communautés, ce qui permettra un développement harmonieux. » Cinq soutiens sélectionnés parmi la société civile de Païta, « qui ont une parfaite connaissance de la commune », se sont déjà exprimés en sa faveur (lire par ailleurs), en dépit de la procédure judiciaire en cours.

    « Aujourd’hui, j’aurais pu présenter un extrait de casier judiciaire pour montrer qu’il est vierge. [...] Cette justice m’a condamné en première instance. La même me permet de me défendre en appel. Je n’ai eu aucune question sur le sujet entre 2017 et 2019 lors des réunions de proximité. Les préoccupations sont ailleurs, mais nul n’est éternel. J’ai autour de moi des gens suffisamment qualifiés pour prendre la suite. » Présent samedi, Harold Martin a également tenu à adresser un message aux habitants. « Je vois déjà se dessiner les futurs adversaires du maire sortant qui se représente. Il sera le meilleur des candidats et le plus expérimenté. [...] Je reste persuadé qu’il fera mieux que moi car il se consacre exclusivement à Païta. Il aurait pu être élu avec Backès, elle n’attendait que ça, mais il a refusé. » Willy Gatuhau, « l’un des trois secrétaires généraux des Républicains calédoniens », affirme avoir « le soutien de l’Avenir en confiance ». Mais se dit « prêt à prendre des responsabilités, si cela devait être utile à l’échelle du territoire ou de la province. »

    Joanna Jullien


    Soutiens divers

    Marcel Païta, conseiller délégué, en charge du Comité partenarial coutumier de Païta, et Jessica Nativel, rentrée à la mairie en tant que «Jeune stagiaire pour le développement» en 1996, puis montée en grade jusqu’à intégrer le cabinet d’Harold Martin, avant de se lancer dans l’aventure d’un foodtruck il y a trois ans, ont exprimé, samedi, leur soutien plein et entier au candidat Gatuhau. « Je connais Willy depuis plus de 20 ans, je sais comment il travaille, il est très engagé », affirme l’entrepreneuse. Autres personnalités de la « société civile » mises en avant samedi, Amandine Bui-Duyet, l’ancienne présidente du comité Miss NC, et Patrice Jean, maître de conférences en droit à l’université, qui réalisent tous deux leurs premiers pas en politique. « J’ai été assez surpris quand Willy m’a demandé de figurer sur sa liste. J’ai rapidement dit oui car je pense que c’est déjà un bon maire, avec des qualités assez rares [...] Bien sûr que je préférerais que cette épée de Damoclès ne soit pas au-dessus de sa tête, mais je ne vais pas, moi, le juriste, m’empêcher de dire oui à un bon maire, alors qu’il est présumé innocent. » Si c’est la première fois qu’il s’engage en politique, et sur une liste, l’universitaire a déjà été sollicité par Harold Martin il y a trois ans pour faire partie de la commission de régie de collecte des déchets sur la commune.

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