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    Grand Nouméa
  • | Crée le 18.05.2019 à 04h43 | Mis à jour le 05.08.2020 à 04h34
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    Cette démarche s’est révélée particulièrement enrichissante pour les différents acteurs du projet. Grâce à Poch’Art et Sela, les élèves maîtrisent à présent la technique du pochoir et le maniement de la bombe de peinture.Photos Ecole James-Paddon
    Païta. Depuis deux mois, 27 élèves de l’école James-Paddon et des artistes se sont attelés à la tâche pour réaliser deux fresques. Ces œuvres ont été achevées hier.

    Hier, à l’école James-Paddon, c’était jour de graff, comme tous les vendredis depuis avril. « C’est aujourd’hui que nous achevons les fresques, nos chefs-d’œuvre », fait remarquer François, 12 ans, bombe à la main. Vingt-sept élèves de CM1 et de CM2, inscrits en option art, se sont attelés à la tâche dans la cour de l’établissement, masque sur le visage. « Les enfants ont fourni un travail conséquent. Ils ont imaginé les différents dessins. L’objectif est de les impliquer dans un vrai projet de création, délivrant un vrai message », souligne Michèle Tran, enseignante et référente en art de l’école, responsable de la démarche, pointant du doigt les mots respect, amitié, partage et confiance, peints sur le mur.

    « Ce sont les valeurs de notre école », indique-t-elle. A travers cette création, l’institutrice désire donner une autre vision du tag.

    L’histoire du graffiti

    « Trop de gens voient le graffiti d’un mauvais œil, l’associant à des dégradations illégales. Pour preuve, plusieurs élèves se sont montrés réfractaires au début. Je leur ai expliqué, au travers de cours d’histoire notamment, que c’était un moyen de s’exprimer, utilisé depuis des lustres. Cela les a rassurés. Bien sûr, je leur ai précisé qu’il fallait toujours demander l’autorisation avant de graffer. » Dans cette démarche, les écoliers ont reçu l’aide précieuse de deux artistes : Poch’Art et Sela. Les plasticiens ont apporté leur savoir-faire et délivré les secrets de la technique du pochoir et du maniement de la bombe aux élèves.

    « En gros, on effectue 30 % de l’opération, le reste, c’est uniquement eux », confie Sela. « C’est la première fois que je travaille avec des enfants. Une super expérience », conclut Poch’Art.

    En fin d’après-midi, les fresques sont achevées. Toute l’équipe est satisfaite. « Je vais changer d’école bientôt. Je suis heureuse. C’est un très beau cadeau de départ », conclut Moéa, 11 ans.

    Aurélien Pol

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