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    Grand Nouméa
  • S.B | Crée le 14.10.2020 à 04h25 | Mis à jour le 15.10.2020 à 04h25
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    Si Fabiola Kolokimoana (à droite) ne se plaint pas de la baisse fréquentation du marché, ses confrères la déplorent. Photos Niko
    centre-ville. Déplacé après l’incendie de trois catamarans, le marché aux poissons tourne au ralenti. Les poissonniers sont impatients de regagner leur pavillon.

    «Parfois, des clients nous cherchent encore, mais ils finissent par nous trouver », lance Loriat, gérante de la poissonnerie Kiwada. Car après l’incendie qui a ravagé trois catamarans le 19 septembre à port Moselle, les poissonniers ont été contraints de quitter leur pavillon pour s’installer un peu plus loin sur le marché. Depuis fin septembre, certains occupent des emplacements vacants du marché, quand d’autres se trouvent sous un chapiteau improvisé.

    « On est contents que la mairie nous ait dépannés », confie Fabiola Kolokimoana, gérante de la poissonnerie du même nom. Et Loriat de constater à son tour : « On n’est pas les plus mal lotis. On travaille au ralenti mais au moins on travaille », estime cette gérante installée dans le marché.


    « On perd des clients »

    Selon la plupart des professionnels, les clients n’ont pas tous perdu leurs habitudes. À l’exemple de Marie-Paula, une résidente du Quartier-Latin, qui achète picots et maquereaux comme à l’habitude. Pour elle, le déménagement provisoire du marché « ne change pas grand-chose. »

    Mais pour les poissonniers, cette installation provisoire présente des désagréments. « Il n’y a pas d’eau sous le chapiteau. Les pêcheurs font des filets directement en mer. Mais ici, nous, on ne peut ni vider, ni écailler les poissons, alors on perd des clients, raconte Fabiola Kolokimoana. Le week-end dernier, j’en ai perdu cinquante comme ça. Il y a des clients qui vivent en appartement ,par exemple, et qui ne veulent pas nettoyer les poissons chez eux. Les écailles et les boyaux, c’est salissant. »


    ne surtout pas manquer nOëL

    Sans compter la distance à parcourir pour aller chercher le poisson dans le container et le coût des blocs de glace qu’il faut acheter pour maintenir les poissons à bonne température. « J’ai besoin d’une vingtaine de sacs en plus le week-end. Ça fait des frais », poursuit-elle.

    Autre inconvénient : certains poissonniers disposent de moins de place que d’habitude pour présenter leurs marchandises. C’est le cas de Pacific Fish installé sous le chapiteau.

    Tous les poissonniers formulent le même vœu. Ils espèrent pouvoir regagner leur pavillon au plus vite. « On a hâte d’y retourner », confirme Fabiola Kolokimoana. Idéalement en novembre, mais pas plus tard. « Il faut que le pavillon soit ouvert en décembre, pour les fêtes », prévient d’ores et déjà Carmella Paillandi, secrétaire générale du syndicat des utilisateurs du marché municipal. Car l’enjeu financier est crucial pour les poissonniers.


    Les travaux du pavillon ont commencé lundi. Il s’agit de décontaminer les lieux manuellement. Ce chantier devrait durer deux semaines et devrait donc se terminer le 23 octobre. Une fois cela fait, des prélèvements seront effectués sous contrôle d’huissier. Ils seront ensuite envoyés à Paris pour être analysés par un laboratoire agrémenté spécialisé dans l’expertise des sinistres. « Si les analyses sont bonnes, on pourra probablement rouvrir le pavillon le week-end du 1er novembre. Mais pour le moment, cela reste un objectif. Il peut donc être soumis à des aléas », explique Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint de la ville en charge du pôle aménagement.

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