centre-ville. « Qui veut répondre », lance l’artiste Simane après le passage remarqué d’un danseur de ragga dancehall. Un compétiteur de l’équipe adverse s’élance alors sur la piste. Vendredi soir, au Rex, une quinzaine de danseurs se sont affrontés lors du Dancehall Contest. En catégories trio mixte et solo. Parmi les danseurs, quelques très jeunes compétiteurs.

Devant les déhanchés et autres figures parfois acrobatiques des plus aguerris, le public est très vite conquis, sifflant et applaudissant vigoureusement. Pour l’association Hall dance addict, à l’origine de l’événement annuel, c’est l’occasion de couronner le roi et la reine du dancehall.

« partager notre passion »

« Chacun montre ce qu’il sait faire. Mais notre priorité, c’est de partager notre passion. Le but n’est donc pas de gagner, mais plutôt de s’amuser et de s’évader. Sur scène, on peut être qui on veut. On se sent libre », explique Dizzy Itrema, compétiteur, également président de l’association Hall dance addict.

Plus largement, ce rendez-vous permet de « soigner et de promouvoir l’image du dancehall », encore trop souvent mise à mal par des préjugés.

Et le dancehall semble convaincre. « Des danseurs de hip-hop s’y intéressent », constate Dizzy tout sourire. Preuve que cette danse a encore de beaux jours devant elle.

sophie.boltz@lnc.nc