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    Grand Nouméa
  • Anne-Claire Pophillat | Crée le 24.10.2016 à 04h25 | Mis à jour le 24.10.2016 à 08h35
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    Kiosque à musique. Avant que chaque équipe ne parte sur le terrain, l’AENC donne les derniers conseils. photos A.-C.P.
    Centre-ville. Les commerces sont-ils faciles d’accès pour les personnes à mobilité réduite ? L’Association des ergothérapeutes a réalisé un test grandeur nature samedi matin. La situation évolue, lentement.

    Sous le kiosque à musique, une trentaine de personnes s’affairent, samedi matin. Elles viennent du Centre de soin de suite et de réadaptation (CSSR), de la maison Gabriel-Poëdi, du foyer Paul-Reznik ou encore de l’Association Valentin Haüy (AVH). Elles participent à la journée de l’accessibilité, organisée par l’Association des ergothérapeutes de Nouvelle-Calédonie (AENC). L’objectif : tester l’accessibilité des magasins en centre-ville. Des équipes, composées de personnes valides et non valides, sont constituées. Chacune réalise un parcours différent, inscrit sur une carte.

    Avant le départ, Alice Ruef, présidente de l’AENC, insiste. « Il faut tenir un discours positif et montrer en quoi c’est avantageux de rendre son commerce accessible à tous. » L’idée n’est pas de culpabiliser mais de faire prendre conscience de la situation.

     

    Trottoirs, marches, sanitaires…

    Servane est ergothérapeute. Elle accompagne Guillaume, âgé de 13 ans, de Gabriel-Poëdi. Très rapidement, la circulation avec le jeune homme s’avère délicate, notamment à cause des travaux en ville. Et si les nouveaux trottoirs ont des rampes qui permettent l’accès aux fauteuils roulants, cela reste difficile - voire impossible - pour une personne à mobilité réduite d’être autonome. « Des fois, c’est galère quand on sort avec des jeunes en fauteuil pour rentrer dans des magasins », témoigne Servane. C’est le cas dès la première visite, rue de Sébastopol. Il y a deux marches à l’entrée. Il faut donc porter le fauteuil. « C’est suite à la réfection des trottoirs, ils sont plus bas maintenant, donc il fallait rajouter une marche parce que l’entrée était trop haute », explique la gérante. Servane mesure également la largeur de l’entrée, regarde si le fauteuil peut circuler dans le magasin, demande s’il y a des sanitaires, etc. Puis rebelote dans six boutiques. La petite équipe est plutôt bien accueillie, mais les commerçants paraissent peu sensibilisés au handicap. Et doivent faire face à des contraintes. « Le bâtiment est vieux, explique cette autre gérante. Il y a des marches pour accéder aux sanitaires. »

     

    Des choses à améliorer

    Au final, plus de trente lieux ont été visités. Et pour la plupart, « sauf un ou deux, il reste quelque chose à améliorer, indique Alice Ruef, que ce soit du ressort de la Ville ou du magasin. » Les obstacles sont nombreux, « mais quand on est valide, on ne s’en rend pas compte », poursuit-elle. Autre constat : le manque de repères pour les handicapés visuels. Pourtant, parfois, seuls quelques ajustements suffisent. « Changer l’ameublement, mettre des tables moins grandes et la caisse à niveau, avoir une machine pour payer sans fil, etc. »

    Les lieux visités doivent maintenant être répertoriés sur le site jaccede.com, où des bars, restaurants, magasins et hôtels de Nouméa sont déjà notés. « Cela permet de se renseigner. Par exemple, je décide d’aller au restaurant avec un ami. Je regarde le site pour voir si c’est accessible afin de ne pas avoir de problème une fois sur place. »

    L’association des ergothérapeutes souhaite renouveler l’opération plus souvent, et en semaine, quand les administrations et les entreprises sont ouvertes.

    Site internet : www.jaccede.com

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