azerty

azerty

qwerty

qwerty

    Grand Nouméa
  • Baptiste Gouret | Crée le 28.05.2020 à 04h28 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h27
    Imprimer
    Quentin Retali et Véronique Nave ont imaginé un festival solidaire pour permettre aux artistes de se relever de la crise. Photo B.G.
    MONT-DORE. Du 15 au 28 juin, le Chapitô organise un festival solidaire, à Boulari. Les recettes doivent permettre à l’association et aux artistes de sortir la tête de l’eau après une période de disette.

    Six mois sans pouvoir se produire. Pour les compagnies et les artistes de Nouvelle-Calédonie, le constat est amer, sur le plan artistique comme sur le plan financier. C’est que la période de confinement est particulièrement mal tombée. La saison culturelle, achevée en décembre, devait reprendre mi-mars, à l’annonce des premiers cas de coronavirus sur le territoire. Alors, le festival organisé par le Chapitô, structure itinérante bien connue sur le Caillou, du 15 au 28 juin à Boulari, devra donner un nouveau souffle à la culture en Calédonie. Un secteur qui, en plus de la crise sanitaire, doit faire face à la baisse régulière des subventions depuis plusieurs années. L’événement doit sonner comme le vrai lancement de la saison artistique 2020. « L’idée du festival est de soutenir les acteurs du milieu culturel, diffuseurs comme artistes », note Véronique Nave, chargée de l’action culturelle pour l’association et membre de la compagnie Troc en jambes. L’occasion pour une quinzaine de compagnies de retourner sur les planches et de remédier, en partie, au manque à gagner des rendez-vous manqués. Ce sera aussi un moment test, pour savoir si le public de Calédonie est prêt à faire son retour dans les salles. « Ici on n’a pas trop été touché par l’épidémie, donc on peut espérer que les gens soient moins dans un état de peur qu’en Europe », signale Véronique Nave.


    Une programmation variée

    Déjà, le Chapitô n’aura pas à s’encombrer des gestes barrières, plus d’actualité. Au rythme de deux spectacles par soir pendant 14 jours, l’association espère attirer un public privé d’événements culturels ces deux derniers mois. « On fait partie des premières propositions » post-confinement et déconfinement, fait remarquer l’artiste. Habitué à la gratuité de ses rendez-vous, le Chapitô fera exceptionnellement payer les entrées du festival solidaire. Comptez entre 1 500 et 3 500 francs la soirée. « Les recettes seront partagées entre les artistes et la structure », confie Véronique Nave. Car le Chapitô aussi a souffert pendant cette période troublée. La structure, qui devait se monter à Sainte-Marie pour cinq semaines, a finalement été confinée au dock. Reste maintenant à repenser une saison chamboulée (lire par ailleurs).

    Pour le moment, le Chapitô se concentre sur son festival, dont quelques soirées restent à caler. « On a essayé de varier au maximum la programmation, avec de la danse, du théâtre, du cirque, de l’impro… » De leur côté, les compagnies proposeront d’anciennes créations et quelques nouveautés. « Je pense que les artistes ont vraiment hâte de se produire de nouveau. »

    Autour du Chapitô, qui peut accueillir jusqu’à 400 personnes, des stands de restauration occuperont l’espace. L’association mise également sur une compagnie de voltige qui devrait, en journée, proposer des stages de découverte de la discipline. Et attend un retour des centres de loisirs, qui pourraient y emmener les enfants pendant la période de vacances. Les organisateurs doivent maintenant trouver des volontaires notamment pour la gestion des entrées. Un appel au bénévolat est d’ores et déjà lancé.

    Savoir +

    Retrouvez la programmation complète du festival sur la page Facebook Le Chapitô de Nouvelle-Calédonie et dans vos pages Plaisirs du jeudi 11 juin.

    Treize compagnies

    Pour l’instant, treize compagnies sont à l’affiche du festival. Une programmation non exhaustive puisque le Chapitô attend encore le retour de quelques artistes. Le festival solidaire sera rythmé par des classiques, avec par exemple Le Tour du Pacifique en 80 pas, de la compagnie Troc en jambes ou encore Wanamat’ Show de Maïté Siwene. Mais aussi par des nouveautés. La même compagnie Troc en jambes présentera notamment sa dernière production, Et si deux mains.


    Retour dans le Nord en juillet

    Si le Chapitô est de temps à autre présent à Nouméa et dans le Grand Nouméa pour quelques événements forts, il passe le plus gros de la saison dans le Nord. De quoi « confronter nos spectacles à un public dont on n’a pas l’habitude de faire face et qui ne se déplace pas dans les salles de spectacle », explique Quentin Retali, directeur de l’association. Première étape, pour cette saison réduite : Voh, pour deux semaines, début juillet. Le Chapitô sera de retour à Nouméa en août pour le festival des cultures urbaines.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner