azerty

azerty

qwerty

qwerty

    Grand Nouméa
  • Baptiste Gouret | Crée le 16.03.2020 à 04h29 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h32
    Imprimer
    MONT-DORE. Depuis l’année dernière, le collège de Boulari met en place le programme Passeport pour la vie. À l’initiative du Lion’s club, ce dispositif aborde la communication bienveillante avec les élèves.

    Comment dire non, comment demander de l’aide ou même résoudre des conflits. Autant de thèmes dont s’est emparée l’équipe éducative du collège de Boulari l’année dernière. Sur proposition du Lion’s club Deliciosa du Mont-Dore, l’établissement a mis en place pour quelques dizaines d’élèves le programme Passeport pour la vie (PPLV). À raison d’une heure par semaine, des professeurs ont « réappris aux enfants à communiquer », témoigne Nicolas Barbançon, enseignant en mathématiques. Lui et plusieurs de ses collègues ont été formés à la communication bienveillante développée par le chercheur Erwin Tielemans. « L’idée c’est de les faire travailler sur l’observation de l’autre, l’identification de leurs sentiments, le besoin qui se cache derrière ce sentiment et enfin la demande à l’autre. »


    Lutte contre

    les addictions

    Des cours qui pourraient s’avérer utiles dans la lutte contre les addictions. « Les jeunes ont des besoins qu’ils n’arrivent pas toujours à exprimer. En identifiant ces besoins, ils peuvent être capables de dire non. Parfois, ils veulent être avec leurs camarades, mais ne veulent ni fumer ni boire. Il faut qu’ils puissent le dire », détaille Nicolas Barbançon.

    Le Lion’s club de la commune a pu réunir 2,5 millions de francs pour payer la plus grande partie des formations aux professeurs. Vendredi après-midi, les membres du Lion’s club, l’équipe éducative et une partie des élèves qui ont bénéficié de la formation étaient réunis pour évoquer le dispositif, une première à l’échelle mondiale.

    Pour l’occasion, l’Islandaise Gudrun Yngvadottir, présidente internationale de la fondation Lion’s club, était présente pour prendre connaissance du projet, qui devrait prendre de l’ampleur.

    « Toutes les classes de cinquième du collège seront concernées cette année », assure Laurène Cassagne, une des formatrices du Lion’s club. Une heure par semaine est d’ores et déjà prévue sur leur emploi du temps. Mais le programme est-il efficace ? Il est encore trop tôt pour le dire. « On n’a pas encore assez de recul pour voir des résultats », avoue Nicolas Barbançon. Mais l’établissement entend bien travailler avec la mairie pour évaluer comment le comportement des élèves, au collège et en dehors, a pu évoluer.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner