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    Grand Nouméa
  • Joanna Jullien | Crée le 05.05.2020 à 04h29 | Mis à jour le 05.08.2020 à 03h28
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    Rouverte dès aujourd’hui, la médiathèque de Dumbéa reprendra ses horaires normaux à partir du 12 mai.Photo J.J.
    Grand Nouméa. Toutes les structures municipales de Dumbéa, du Mont-Dore et de Païta, et la plupart des activités, onr repris depuis hier, dans le respect des mesures sanitaires. Des adaptations sont en cours.

    n A Dumbéa

    « Jusqu’au 14 juin inclus, les établissements et les espaces communaux ouvriront au public dans des conditions adaptées aux consignes sanitaires », indiquait la ville dès la semaine dernière. Si les structures ont bien rouvert hier, elles ne seront accessibles qu’en demi-journée jusqu’à la fin de la période d’adaptation, comme la Maison de la jeunesse (7 h 30 à 11 h 30), et les maisons de quartier (10 heures à midi). Même scénario pour la médiathèque à partir d’aujourd’hui, mardi 5, et jusqu’à jeudi (13 heures à 17 h 30). Elle reprendra cependant ses jours et horaires habituels à compter du 12 mai. Plateaux sportifs, salles omnisports, agrès de workout, pumptrack, parc provincial de La Dumbéa (sans navette), centre aquatique régional de Dumbéa, parcs communaux, aires de jeux pour enfants, plage de Nouré et golf sont également de nouveau accessibles.

    n Au Mont-Dore

    « Toutes les installations sportives ont rouvert aujourd’hui et une nouvelle programmation est en place pendant six semaines. » A l’instar de ses homologues du Grand Nouméa, Christophe Bonbon, chef des sports du Mont-Dore, plaide pour le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale. « Le soir, une seule association peut profiter des installations au lieu de deux ou trois en même temps. Elles sont déjà au courant, mais elles ne doivent pas hésiter à nous contacter. »

    L’école des sports reprendra demain, mercredi. Des places sont encore disponibles, comme pour les stages vacances (tél. : 41 90 90). « On espère reprendre les activités normalement après le 15 juin. » Côté culturel, l’école des arts a repris ses activités dès hier. Il reste également des places. La médiathèque de Boulari et la bibliothèque Denise-Frey accueillent de nouveau le public à partir d’aujourd’hui, dans la limite de dix personnes. Faré des associations et salle des communautés reprennent aussi, avec les gestes barrières. Quant au centre culturel, si le hall est accessible au public pour les inscriptions au stage vacances ou pour l’achat de places, « toute la programmation est à rebâtir », confie Grégory Louzier, le chef de la culture, qui espère la réouverture de la salle pour fin juin, début juillet.

    n A Païta

    Le Dock socioculturel est de retour. Les ateliers reprennent aujourd’hui mardi, ainsi que les activités de l’espace jeunes. Les inscriptions pour le deuxième trimestre ouvriront le 2 juin. Au premier étage, la médiathèque rouvre aujourd’hui aux horaires habituels. En plus des gestes barrières, le nombre de lecteurs et d’utilisateurs des postes informatiques est limité à quinze personnes. Un bac a été mis à disposition pour rendre les documents, désinfectés, qui « resteront quatre jours sur une étagère avant de revenir dans les rayons », indique Manuella Ginestre, la responsable de la médiathèque. Si les ateliers, comme les goûters philo, reprennent dès demain, mercredi, ils seront dorénavant sur inscription. Les activités scolaires sont suspendues, et le premier événement public devrait avoir lieu le 6 juin pour la fête des Mères. L’annexe de Tontouta sera ouverte à partir de demain, et chaque mercredi, de 13 heures à 15 heures, en individuel. Si les spectacles n’ont pas encore repris à l’Arène du Sud, le service des sports est, lui, ouvert aux demandes des associations.


    La réouverture de toutes les structures municipales, qui a eu lieu hier, a été préparée méthodiquement. « Aujourd’hui [hier, NDLR], c’était la dernière étape, avec les infrastructures sportives et culturelles. A chaque fois que nous en avons ouvert une, les conditions sanitaires ont été réglées avant. Nous avons procédé à quelques ajustements lorsque la distanciation sociale n’était pas possible à respecter », expliquait hier Philippe Defrance, le secrétaire général de la ville du Mont-Dore. « Nous avons simplement respecté les mesures sanitaires édictées par le gouvernement comme les listes d’émargement, la limite du nombre de personnes et le respect des conditions sanitaires. » Mais le système ne repose pas uniquement sur les communes. Elles lancent un appel au civisme des habitants, des associations et autres intervenants indépendants, notamment dans le domaine sportif, afin d’exécuter et de transmettre les bonnes informations et les bons gestes. « Nous ouvrons les infrastructures avec les protocoles sanitaires en vigueur, mais nous n’avons pas le détail pour chaque discipline et de chaque fédération, dont les associations et les professionnels doivent se rapprocher. »

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